France : Périer, Contrex, San Pellegrino, Vittel, ces eaux polluées selon ANSES
C’est par le biais d’une note confidentielle de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail (Anses) adressée au ministère de la Santé en octobre 2023 que la nouvelle a été rendue publique. D’après cette entité, les eaux Vittel, Contrex, Hepar, Perrier, San Pellegrino seraient polluées et la qualité sanitaire ne serait pas garantie, rapporte Le Monde.
Le jeudi 4 avril dernier, les très sérieux médias Le Monde et France Info ont rendu publique l’existence d’une note confidentielle de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail. Ladite correspondance courrier adressée au ministère de la santé en octobre de l’année écoulée pointerait du doigt la qualité sanitaire de marques d’eau minérale et suggèrerait une surveillance élargie.
Des micropolluants détectés
En effet, l’expertise aurait été commandée par les Agences régionales de santé (ARS) du Grand Est et d’Occitanie. Celle-ci aurait été réalisée par le laboratoire d’hydrologie de Nancy. Le courrier de l’Anses met en avant « un niveau de confiance insuffisant concernant l’évaluation de la qualité des ressources notamment en ce qui concerne la variabilité des contaminations et leur vulnérabilité microbiologique et chimique ».
S’agissant de la source Perrier, à Vergèze dans le Gard, le directeur de l’ARS Occitanie Didier Jaffre ayant participé à l’étude aurait révélée mit en avant « la présence de traitements interdits dans l’usine…la présence de micropolluants et une contamination régulière des eaux brutes sur au moins cinq des sept forages ». Le groupe Nestlé qui détient les principales eaux en bouteille du marché français.
Le gouvernement gabonais invité à agir
Vittel, Contrex, Hepar, Perrier, San Pellegrino. Des eaux minérales que les consommateurs pensent naturelles et achètent avec confiance. Il faut dire qu’en janvier 2024, une première alerte avait révélé que le groupe Nestlé utilisait des traitements illicites de purification de ses eaux minérales. Notamment des filtres à charbon, UV, une méthode qui serait interdite par la réglementation pour pouvoir commercialiser des produits sous l’appellation « eau minérale naturelle ».
Une situation qui devrait interpeller les autorités gabonaises. Car faut-il rappeler que ces eaux sont commercialisées et consommées au Gabon. Il serait judicieux que le ministère de la Santé du Gabon prenne à bras le corps ce problème pour le bien-être des populations. A noter que le groupe Nestlé s’est défendu en assurant que la sécurité sanitaire de ses produits a toujours répondu aux normes.