France: 14 Gabonais revendeurs de faux billets arrêtés près du Louvre
Le mercredi 8 juin dernier, 14 personnes ont été interpellées aux abords du Musée du Louvre à Paris par les enquêteurs de la sous-direction de la lutte contre l’immigration irrégulière (SDLLI) pour trafic de faux billets pour accéder au musée. Lors de leur interrogatoire, elles, auraient indiqué être toutes d’origine gabonaise et ont été placées en garde à vue. Parmi les interpellés, 6 en situation irrégulière sur le territoire français, ont été placés en rétention administrative, rapporte Le Parisien.
Vague d’arrestations aux abords du musée du Louvre, le mercredi 8 juin dernier. En effet, les services judiciaires de la ville de Paris ont interpellé quatorze personnes à l’issue d’une enquête menée par la sous-direction de la lutte contre l’immigration irrégulière (SDLLI). Parmi ces quatorze personnes, toutes gabonaises, huit ont été placées en garde à vue et six autres en centre de rétention administrative, compte tenu de leur présence irrégulière sur le sol français. Selon Le Parisien, elles sont soupçonnées d’avoir mis en place un trafic de faux billets permettant d’entrer dans le musée.
L’enquête de la SDLLI aurait commencé il y a plusieurs mois, lorsque des policiers et la direction du musée ont constaté l’installation d’un trafic sur le Carrousel. En effet, plusieurs membres du gang se débrouillaient pour récupérer, de gré ou de force, les tickets des touristes venant de quitter le musée. Une fraude rendue possible « car les billets qui sont vendus entre 15 et 17 euros donnent accès aux lieux pour la journée entière », rapporte une source policière.
Le code QR code des billets était modifié puis revendu à la sauvette aux touristes dans la file d’attente à des prix plus élevés que le tarif officiel. Les victimes qui se sont laissé tenter expliquent qu’elles ont accepté car elles pensaient pouvoir bénéficier de tickets coupe-file. Les suspects ont été surveillés durant plusieurs semaines. « Cette équipe n’était constituée que de clandestins qui n’avaient pas d’autres activités. Ils tiraient leur subsistance de cette seule escroquerie ». Les 14 compatriotes sont pour l’heure gardés en vue en attendant d’être fixés sur leur sort.