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À l’heure où le partage du pouvoir semble se dessiner sous la houlette du Général Brice Clotaire Oligui Nguema, il reste que la configuration des grandes loges maçonniques ne sera pas en reste. D’ailleurs, le Convent de la Grande loge symbolique du Gabon (GLS) se serait tenu en catimini, avec la reélection de Patrick Balou Loembe qui s’adjuge la tête devant Guy Rossatanga-Rignault, rapporte Jeune Afrique.
Au Gabon comme dans les pays francophones et anglophones colonisés, les rites et les obédiences maçonniques sont érigés en norme puissante. Et pour cause, leurs cercles d’influence prescrivent que le Chef de l’État doit gouverner ces milieux. Si pour l’heure, cette hypothèse est au point mort pour le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, les autres s’activent.
Patrick Balou rempile à la GLS !
Entamés le jeudi 28 septembre dernier, les travaux du Convent de la Grande loge symbolique du Gabon ont abouti sur la réélection du Grand maître Patrick Balou à la tête de cette branche. Candidat déclaré, l’intéressé aurait récolté 56 des 63 voix exprimées. Et ce, contre seulement 7 pour Guy Rossatanga-Rignault.
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Selon Jeune Afrique, autorisé à relayer ces informations réputées confidentielles voire réservées aux initiés, le secrétaire général de la Présidence de la République n’aurait pas candidaté. « Ce dernier a renoncé à faire acte de candidature à ce poste qui lui était promis au regard des opinions favorables », précise notre source. Les 7 voix ne seraient donc qu’un crédit involontaire.
Quiproquo chez les francs-maçons gabonais ?
C’est ce que pensent savoir notre confrère qui indique que si la Grande loge symbolique du Gabon a déjà une ossature claire, sa concurrente tâtonnerait. En effet, la Grande Loge du Gabon (GLG), conduite par le président sortant Ali Bongo Ondimba, penserait à mettre le patron du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) à sa tête. Seul bémol, l’idée ne lui traverserait pas l’esprit.
Et pour cause, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema « n’a jamaisfréquenté assidûment les temples ». Et ce, en dépit de son initiative coordonnée par son présumé mentor le Général Flavien Nziengui Nzoundou. Autre blocage et pas des moindres, le mandat de 5 ans d’Ali Bongo Ondimba reconduit en 2022. Le président déchu s’y accrocherait. L’heure des tractations aurait débuté dans la maison maçonnique gabonaise. Nous y reviendrons !
