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Gabon : le dialogue national budgétisé autour de 4 milliards FCFA

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À l’heure des grandes manœuvres pour enfin aménager le cadre technique et structurel des échanges lors de la concertation nationale qui pointe à l’horizon, la ministre gabonaise de la réforme des institutions a d’ores et déjà annoncé le coût global de ces assises. Selon Murielle Minkoué Mintsa, il faudra au moins 4 milliards de FCFA pour supporter les charges inhérentes à cette discussion d’envergure, rapporte Radio France internationale (RFI).

Si pour l’heure, les chantiers décollent peu à peu, à Libreville avec notamment la réfection annoncée du Stade de l’amitié et du Palais des sports, devant abriter les travaux, il reste que le nerf de la guerre devra être conséquent. Pour la coordination de l’organisation, en sa qualité de ministre de la réforme des institutions, une telle consultation populaire engendre indubitablement des coûts et donc des dépenses pour le contribuable.

Entre 3 et 5 milliards de nos francs !

Annoncée comme la grande messe devant aboutir à la mise à plat des institutions et des mécanismes devant acter le take-off de la vie publique au Gabon, la concertation nationale est déjà à sa phase avancée avec la mise en place effective des commissions. « Deux sites ont été retenus. Il s’agit du stade de l’amitié sino-gabonaise et du Palais des sports », a indiqué le membre du gouvernement. Tout en soulignant que cette initiative a été prévue par la Loi de finances 2024.

« Toute concertation de cette nature a un coût. Nous allons veiller également à ce qu’il ne soit pas exorbitant parce que nous avons également d’autres priorités, notamment infrastructurelles. Alors je vous renverrai à la loi de finances dans laquelle est inscrit un certain montant : autour de 3 à 5 milliards de francs CFA. Sachant qu’il s’agit d’une concertation qui va tenir environ sur un mois », a conclu Murielle Minkoué Mintsa. Un mal nécessaire selon l’exécutif qui devra mettre en musique les résolutions de ce mois de réflexion.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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