Football: l’ANFPG fixe ses conditions pour la reprise des championnats nationaux
Moins d’un mois après avoir exigé de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot), une reprise effective des championnats nationaux, l’association nationale des footballeurs professionnels du Gabon (ANFPG) a planché sur les conditions de ladite reprise. Entre salaire minimum et primes par division, établissement de licences sur la base des contrats et respect de la condition des joueurs, l’association dirigée par l’ancien international Rémy Ebanega est bien décidée à faire « évoluer la condition du footballeur évoluant au Gabon ».
À l’arrêt depuis plus de 420 jours, les championnats de 1ère et 2ème divisions de football ne reprendront pas à n’importe quelle condition. Loin s’en faut. Les footballeurs locaux qui oscillent entre précarité et incertitude par « manque de considération des institutions gouvernantes », n’entendent pas reprendre sans que « leur statut professionnel et leur situation sociale » ne soient clairement améliorés comme l’a souligné un communiqué de l’Anfpg ce vendredi.
En effet, bien qu’elle n’ait pas été conviée aux « assises du National Football » qui ont débuté ce lundi 10 mai, l’Association affiliée à la Fédération internationale des associations de footballeurs professionnels (Fifpro) entend jouer un rôle majeur dans la mise en œuvre de ce « National Football nouveau ». Pour ce faire, l’entité dirigée par Rémy Ebanega, vient de présenter un chapelet de conditions fixant la reprise des championnats.
Portées à la fois sur la validation du contrat standard applicable à tous les clubs du National Foot 1 et 2, l’établissement des licences sur la base des contrats, la validation des minima salariaux et primes, les examens médicaux adaptés aux sportifs de haut niveau, mais également le suivi médical, ces conditions remettent donc au centre des débats, « la condition du footballeur évoluant au Gabon ».
Répondant bien évidemment aux plaintes de ses adhérents liées aussi bien à leur statut professionnel qu’à leur situation sociale, ces conditions fixées par l’Anfpg pour une reprise optimale des championnats, sont donc désormais sur la table de la Fédération et de la tutelle. A charge désormais à celles-ci de les examiner et surtout de les mettre en application.