Bitam : une camerounaise au gnouf pour falsification de pièce d’identité

Gisèle Nda Mengue, de nationalité camerounaise et âgée de 45 ans, médite actuellement sur son sort  derrière les barreaux de la prison centrale d’Oyem. En effet, cette dernière a été interpellée par les agents de la Brigade d’Eboro pour détention de falsification de documents. 

Gisèle Nda, serait entrée dans le pays sans aucun titre de séjour et circulerait avec une fausse carte d’identité (CNI) gabonaise. C’est de retour du Marché mondial du Cameroun que la jeune dame aurait été interpellée au cours d’un contrôle routier. La quadragénaire aurait tenté de tromper les agents durant l’interrogatoire. 

99 jours pour le voleur, un seul jour pour le propriétaire. 

Si elle a longtemps profité de sa fausse identité gabonaise, elle ne s’attendait pas à ce que les mailles du filet se resserrent sur elle. Tout bascule quand elle est de retour d’un voyage commercial dans son pays d’origine, au Marché dit mondial. En effet, c’est au poste de contrôle frontalier de la gendarmerie d’Eboro que Gisèle Nda se serait fait arrêter, indique le confrère. 

Sur elle, un récépissé de la carte nationale d’identité (CNI), du Gabon. Mais ce serait son comportement suspect qui aurait titillé les gendarmes. Sous la pression des questions, les unes plus profondes que les autres, la ressortissante camerounaise aurait cédé et avoué son acte. Gisèle Nda, aurait reconnu être d’origine camerounaise et qu’elle vit dans le pays depuis 25 ans avec des faux documents. Elle aurait confié que ce serait le défunt époux de sa mère qui aurait établi le document.

Toute chose qui lui aura valu un séjour derrière les barreaux. Après sa comparution devant le magistrat instructeur, elle a été placée sous mandat de dépôt pour usage de faux, défaut de carte de séjour, incitation à la délivrance d’un document administratif. Des délits punis par la loi aux articles 116,117,118, et 122 du Code Pénal. Cette affaire est un appel à la vigilance mais aussi au contrôle rigoureux de la qualité des pièces d’identité des ressortissants étrangers.