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Fête de la Toussaint : les gabonais rendent visite à leurs proches décédés

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Ce samedi 1er novembre, à l’occasion de la fête de la Toussaint, de nombreuses familles gabonaises se sont rendues dans les cimetières de la capitale, notamment celui de Plein Niger, dans le 4ème arrondissement de Libreville. Un moment empreint d’émotion et de souvenir, marqué par diverses actions en hommage aux défunts.

Vêtus de blanc ou simplement habillés, les visiteurs sont venus les bras chargés de fleurs naturelles, de balais, de serpillières, de boissons ou encore de machettes pour nettoyer et embellir les tombes. Une manière symbolique de rappeler à leurs proches disparus qu’ils restent présents dans les cœurs, malgré le temps qui passe et le vide laissé par ces derniers.

Un cimetière mieux organisé et entretenu

Au cimetière de Plein Niger, le constat est frappant : le lieu de repos des défunts affiche une propreté remarquable, fruit d’une meilleure organisation. « Nous veillons au respect de ce lieu de repos et surtout à sa propreté. Avant, ce n’était pas ainsi. Pour permettre aux familles de se retrouver et d’entretenir les différents quartiers du cimetière au nombre de huit , nous avons instauré une contribution annuelle de 120 000 francs, soit 2 000 francs par famille », a expliqué Ozouaki Ongonwou Louis Georges, membre chargé de la gestion de l’espace funéraire.

Outre le nettoyage, plusieurs familles ont également tenu à honorer leurs défunts à travers un petit cérémonial. Sur certaines tombes, des boissons et des repas étaient déposés, selon les préférences du défunt. « Cette façon de faire est une manière de leur rappeler que nous ne les oublions pas. Nous leur apportons ce qu’ils aimaient, pour les remercier de nous protéger et d’exaucer nos vœux », a confié Épota Lionel.

Pour beaucoup, au-delà du caractère religieux, cette journée reste profondément ancrée dans les traditions africaines. Comme le disait le poète Birago Diop, « les morts ne sont pas morts » : ils continuent de vivre à travers la mémoire et les gestes de ceux qui se souviennent.

Geneviève Dewuno Edou

Diplômée en journalisme,je suis chargée des rubriques Santé en plus d’être l’une des voix derrière de nombreux reportages de GMTtv. L'écriture, la pose de voix, la présentation du Journal télévisé sont les principales tâches que j’exécute et pour lesquelles je mets mes capacités au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time.

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