Eteke: Stéphane Nzaou, un orpailleur aux arrêts pour coups et blessures sur son collègue

Stéphane Nzaou, un orpailleur artisanal de nationalité gabonaise, la vingtaine, a été mis aux arrêts pour avoir porté mains volontairement sur son collègue la semaine dernière à Eteke dans la province de la Ngounié. Ce serait, selon L’Union du 30 mai 2025, à la suite d’une incompréhension entre les deux hommes que Stéphane Nzaou, pris de colère, aurait donné des coups à son compagnon.

C’est suite à un malentendu sur un fait que Stéphane Nzaou et Joël Mapangou Mapangou se seraient livrés à un affrontement. Tous deux artisans orpailleurs du département de l’Ogoulou par Mimongo. C’est donc pour coups et blessures sur Joël Mapangou, que Stéphane Nzaou a été conduit à la maison d’arrêt de Mouila. 

Quand alcool et discussion ne font pas bon ménage.

Les faits remonteraient à la nuit du 21 au 22 mai 2025 dans un bistroquet à Etéké selon une source proche du dossier citée par L’Union. Les collègues partageaient alors un moment de détente autour d’un verre d’alcool, en discutant de tout et de rien. Soudainement et contre toute attente, l’atmosphère devint chaude entre les deux jeunes. C’est le début des problèmes car très vite, ils seraient passés aux coups.

Stéphane Nzaou, se serait dans la foulée, saisi d’une bouteille qu’il aurait cassée. Après quoi il aurait plongé l’éclat de verre sur de nombreuses parties du corps de son adversaire, Joël Mapangou. Ce dernier serait sorti de ce combat avec de graves blessures aux saignements abondants. Il aurait été aussitôt conduit dans un établissement médical de la localité dans lequel il serait à l’heure où nous touchons ces lignes, en soins intensifs. 

Mis au courant de l’affaire, les agents de la brigade de gendarmerie auraient interpellé l’agresseur. Après le suivi de la procédure, le magistrat instructeur, du parquet de la République près le tribunal de première instance aurait placé Stéphane Nzaou, sous mandat de dépôt. Ce dernier séjourne donc aux arrêts pour présomption de coups et blessures volontaires, conformément à l’article 231 du Code pénal. Il serait judicieux pour les populations de faire preuve de maîtrise de soi, de peur de s’exposer à des sanctions pénales.