Essassa : plusieurs morts dans un grave accident de la route

Un nouvel accident d’une extrême violence a endeuillé le Grand Libreville. Un minibus de transport en commun est entré en collision avec une benne abandonnée à Essassa, faisant au moins sept morts sur le coup et plusieurs blessés graves. Les premières informations pointent une combinaison fatale entre défaillance mécanique et vitesse excessive.

Un drame de plus sur les routes gabonaises. Dans la journée de ce lundi, un minibus de type Toyota Hiace, assurant la liaison Noum–Libreville, a terminé sa course sous une benne stationnée en bordure de route à Essassa, localité située dans le 3ᵉ arrondissement de la commune de Ntoum. Le choc a été d’une violence inouïe. Selon des sources policières concordantes, le bilan provisoire fait état d’au moins sept décès sur le coup, tandis que plusieurs autres passagers ont été grièvement blessés et évacués vers les structures hospitalières de la capitale. Le véhicule transportait au moins dix-huit personnes, conducteur compris.

Une défaillance mécanique à l’origine du drame

Les premiers éléments de l’enquête indiquent que l’accident serait consécutif à l’éclatement de la roue arrière droite du véhicule, combiné à une vitesse excessive. Le conducteur aurait perdu le contrôle du mini-bus avant de percuter violemment une benne abandonnée à cet endroit depuis plus de six mois, selon des riverains.

Des sources évoquent également l’état de vétusté du pneu incriminé, jugé probablement hors d’usage. Fait notable, la zone où s’est produit l’accident bénéficie pourtant d’une bonne visibilité, écartant l’hypothèse d’un défaut d’éclairage ou d’un virage dangereux.

Une série noire au PK 19

Ce nouveau drame relance les inquiétudes autour de l’axe PK 19 Essassa–Bissobinam, régulièrement endeuillé par des accidents graves. Il y a à peine un mois, trois personnes avaient déjà trouvé la mort dans des circonstances similaires au même endroit.

Parmi les victimes figureraient des militaires, selon des informations non encore officiellement confirmées. Une donnée qui renforce l’émotion et l’indignation face à la répétition de ces tragédies.

Sécurité routière : jusqu’à quand ?

La multiplication des accidents mortels sur cet axe interroge sur la responsabilité partagée entre l’état du parc automobile, le contrôle technique des véhicules de transport en commun, la vitesse excessive et la présence d’obstacles abandonnés sur la voie publique.

En attendant les conclusions officielles de l’enquête, une question demeure : faudra-t-il encore compter d’autres victimes avant que des mesures concrètes et durables ne soient prises pour sécuriser cet axe routier et prévenir de nouveaux drames ?