Environnement : Lékédi Biodiversité et le WWF lancent la 2ème édition du projet Gabon Green Generation

Après une première saison pleine de succès, le programme éducatif Gabon Green Generation by Lekedi (3GL) porté par la section locale du Fonds mondial pour la nature (WWF-Gabon) et la fondation Lékédi Biodiversité a été lancé pour la saison 2025-2026. Un projet qui vise à former les jeunes aux enjeux environnementaux, et qui se concentre cette année sur quatre établissements, les lycées Saint Dominique, Rigobert Landji et Henri Sylvoz de Moanda, ainsi que le lycée Zacharie Maïka de Bakoumba.

Fort de l’engouement suscité lors de la première édition, le WWF Gabon et la Fondation Lékédi Biodiversité renforcent leur engagement pour une éducation durable et participative. La cérémonie de lancement a permis de remettre aux responsables d’établissements des manuels pédagogiques, du matériel de jardinage pour les clubs verts et le rapport technique de la première phase du projet. Ces outils permettront aux enseignants et aux élèves de mieux intégrer la dimension écologique dans les activités scolaires et communautaires.

Former une génération d’ambassadeurs de la nature

Pour la Fondation du Parc de la Lékédi, cette initiative traduit la volonté d’impliquer davantage la jeunesse gabonaise dans la préservation du patrimoine naturel du pays. Outre les cours théoriques, le programme 3GL prévoit des activités pratiques et des sorties éducatives, notamment au Parc de la Lékédi. Ces immersions permettront aux élèves d’observer la biodiversité de près et de comprendre concrètement les interactions entre les écosystèmes. L’objectif est d’en faire des ambassadeurs actifs de la protection de la nature, capables de relayer les bonnes pratiques au sein de leurs communautés.

Pour l’édition 2025-2026, le programme entend former près de 800 élèves de classe de 3e et a déjà produit 1 000 manuels pédagogiques adaptés aux réalités locales. Le WWF Gabon ambitionne de faire de Gabon Green Generation un modèle d’éducation environnementale à reproduire dans d’autres provinces du pays, notamment celles abritant des parcs nationaux. Un pas supplémentaire vers une société plus consciente des enjeux climatiques et engagée pour la préservation des écosystèmes gabonais.