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ENEF : les promotions 2018 à 2024 réclament des clarification sur leur situation administrative

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La tension ne baisse pas du côté de l’Ecole nationale des eaux et forêts (ENEF). Pour cause, le flou entretenu autour de la situation administrative de quatres promotions sorties entre 2018 et 2024. Ces derniers, réunis en collectif appellent les plus hautes autorités, notamment le ministère des Eaux et forêts à une réponse face à leur attente interminable. 

Dans une correspondance reçue à la rédaction de Gabon Média Time, les agents sortants des promotions 2018-2024 ont indiqué avoir entamé des procédures mais sans succès. «Les élèves officiers des promotions 2018 à 2024 ont engagé de nombreuses démarches en vue de leur intégration, démarches qui demeurent à ce jour sans issue satisfaisante.», peut-on lire dans la déclaration des officiers. Mais derrière ces engagements, c’est le cri de détresse de nombreux jeunes qui se fait ressentir. 

Former pour souffrir ? 

Dans un article publié le 20 décembre dernier, Gabon Média Time s’interrogeait déjà sur la direction prise par les postes budgétaires alloués aux sortant de l’ENEF, et ces quatres promotions dénoncent une attribution d’affinité avec les 215 postes de 2021. «Ces postes ont été attribués à des personnes n’ayant jamais fréquenté l’ENEF ni suivi de formation militaire, au grand désarroi des sortants légalement formés. », ont -ils déclaré. Plus qu’une perte de confiance, les agents se disent indignés face à cette injustice. 

Par ailleurs, le collectif précisent avoir suivi toutes les directives notamment la reconstitution des dossiers sous les ordres du ministre des Eaux et Forêts Maurice Ntossui Allogho dans le courrier  n°1127/MES/SG du 09 octobre 2024. Hélas, sans suite à ce jour. Ayant pris part à toutes les manifestations étatiques à savoir la cérémonie d’investiture du 3 mai 2025,la journée du drapeau et la fête de l’indépendance, l’heure est aux interrogations. 

«Certaines personnes, par inertie ou par volonté délibérée, retardent–elles l’avancement des dossiers, au risque de nuire à la politique de refondation de l’État portée par les plus hautes autorités ?» lit-on dans la lettre. Des questions jugées légitimes au regard de l’évolution de certains «issus de familles aisées»  et quand d’autres perdent emploi et vies en attente d’une réponse qui semble venir à pas d’escargot. Désemparés et ne sachant plus à quel saint se vouer, ils lancent un cri à l’endroit du ministère des eaux et forêts afin que ce silence se tourne en réponse à leur situation administrative.

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