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EM-Gabon: les débouchés du droit et science politique présentés aux étudiants

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Invités par le Professeur Daniel Franck Idiata dans le cadre d’une visite d’exploration au sein de l’EM-Gabon Université, les professeurs Julien Fretel et Joan Divol ont échangé avec la presse sur l’intérêt d’un renforcement de la coopération interuniversitaire. À ce propos, le Directeur du département de science politique de Paris 1 Panthéon Sorbonne et le maître de conférences en droit privé ont fait le point sur les débouchés qui s’offrent aux étudiants désireux d’embrasser ces deux filières.

C’est l’EM-Gabon Université qui a servi de cadre à la conférence de presse animée par Pr. Julien Fretel et Pr.Joan Divol respectivement le Directeur du département de science politique de Paris 1 Panthéon Sorbonne et le maître de conférences en droit privé. Sur invitation du Président-fondateur dudit groupe universitaire, les chercheurs ont tout d’abord effectué le tour des infrastructures de cet établissement privé d’enseignement supérieur reconnu par l’État Gabonais. Une mise en bouche qui n’a pas laissé indifférents les deux hôtes.

D’ailleurs, en préambule de son propos, le Pr. Julien Fretel s’est dit agréablement surpris par la qualité de la structure d’accueil.« Nous avons parcouru tous les services de cette université pour appréhender son fonctionnement. À ce stade, ma mission a été réussie et fructueuse », a-t-il indiqué. Interrogé par le Pr. Daniel Franck Idiata sur les métiers des Science politique, l’universitaire a révélé que cette discipline est très prisée. « Science politique et Droit attirent beaucoup d’étudiants en France. Elles sont censées mener à tout. L’étudiant qui s’y lance devra être outillé en économie, en histoire et en langues », a précisé le Pr. Julien Fretel.

Faisant la démonstration de l’engouement suscité autour de cette filière issue du droit, le Directeur du département de science politique de Paris 1 Panthéon Sorbonne a révélé que « chaque année nous enregistrons 8000 demandes pour 100 places disponibles. Et ce, parce que les débouchés sont énormes. Nos étudiants trouvent souvent un emploi à moins de 10 mois après leur obtention de diplôme », s’est-il exprimé. Prenant la parole à son tour, Pr. Joan Divol s’est dite engagée à soutenir les efforts du Pr. Daniel Franck Idiata dans l’édification d’une école dédiée au droit. « Il faut proposer des programmes adaptés, des formations spécifiques qui trouvent des solutions aux problèmes de la société gabonaise », a-t-elle répondu.

Interrogée sur les clés de voûte pour une formation réussie en droit et l’insertion des diplômés pour coller à l’idéal formation-emploi, le Pr. Joan Divol a décliné un schéma qui a fait ses preuves en occident. « Il faut orienter les étudiants très tôt. Ensuite créer des partenariats avec les entreprises. Dans une petite université consciente il y a moyen de proposer une formule plus adaptée à un besoin local. Mais également s’ouvrir via la mobilité intellectuelle en faisant plus avec les besoins exprimés localement », a-t-elle indiqué. Un postulat partagé par le maître de conférences en droit public le Pr. Sylvestre Kwahou qui a fait le plaidoyer d’une formation en droit spécifique en fonction des besoins du pays. 

Pour l’enseignant de l’Université Omar Bongo, cela passe par la création des Masters en droit minier. Le Pr. Sylvestre Kwahou a tout de même précisé que le rôle de l’Université est de « transmettre des outils d’analyse à l’étudiant. Lequel doit chercher à le mettre en pratique ». À ce propos, il a déploré le profil de formation des juristes dans notre pays. « Combien il y a-t-il de juristes spécialistes en droit minier? Et qui dit droit minier dit conclusion des contrats assez complexes. Donc l’ingénierie. Ce sont des domaines qui manquent des juristes spécialisés », a-t-il fustigé. Dans le même ordre d’idées, le Pr. Télesphore Ondo a quant à lui regretté l’absence d’intérêt pour le droit communautaire OHADA. L’échange s’est achevé sur les remerciements à l’endroit du Pr. Daniel Franck Idiata pour l’initiative.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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