Élim/CDM : Do Marcolino ou Essang-Matouti, qui pour remplacer «PEA» face au Burundi ?

Le Gabon retient son souffle à l’approche de son dernier match des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 contre le Burundi, prévu à Franceville le mardi 14 octobre prochain. Auteur d’une prestation XXL face à la Gambie, Pierre-Emerick Aubameyang a écopé d’un carton rouge et manquera cette finale décisive. Thierry Mouyouma, le sélectionneur, doit désormais trouver une solution pour pallier l’absence de son numéro 9.

C’est un match où la victoire, le barraka et une avalanche de buts sont impératives pour devancer la Côte d’Ivoire, en duel à distance. Sans Aubameyang, les options offensives se tournent vers les jeunes talents de l’équipe. Denis Bouanga, habitué à briller sur l’aile gauche à Los Angeles FC, pourrait dépanner en pointe, mais son efficacité y est moindre. Les regards se portent donc sur Bryan Meyo, Alan Do Marcolino et Randy Essang-Matouti. Ces trois joueurs sont prometteurs mais confrontés à une pression colossale. 

Qui pour faire oublier Aubameyang le temps d’un match ?

Bryan Meyo, attaquant dynamique, pourrait apporter sa vitesse et son audace, tandis que Do Marcolino, plus physique, offre une présence dans la surface même s’il n’est pas particulièrement adroit depuis ses débuts manqués dans l’élite française. Randy Essang-Matouti, moins expérimenté, reste une option audacieuse pour Thierry Mouyouma. Ces jeunes joueurs, encore peu habitués à porter le poids d’un tel enjeu, devront saisir cette opportunité pour écrire l’histoire. Puisque le défi est de s’imposer face au Burundi coûte que coûte.

Dans ce contexte, la cohésion et la détermination des Panthères du Gabon seront cruciales. Malgré l’absence de leur star Pierre-Emerick Aubameyang, notre équipe nationale peut compter sur un collectif galvanisé et un public prêt à rugir à Franceville. Une citadelle quasi imprenable excepté le revers inattendu face à la redoutable République démocratique du Congo (RDC) lors des éliminatoires pour la dernière CAN en Côte d’Ivoire. Bryan Meyo, Essang-Matouti ou Do Marcolino, qui saisira cette chance unique de devenir le héros d’une nation ? Réponse imminente sur le terrain. Nous y reviendrons !