Élections législatives et locales 2025 : les candidats sommés de déposer leurs comptes de campagne à la Cour des comptes
Le ministère de l’Intérieur rappelle aux candidats aux dernières élections législatives, locales et sénatoriales leur obligation légale de dépôt des comptes de campagne. Conformément au Code électoral, les dossiers doivent être transmis à la Cour des comptes ou aux Chambres provinciales compétentes dans un délai maximal de 60 jours après la proclamation des résultats définitifs.
À travers un communiqué daté du 27 décembre 2025, le Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation a rappelé une exigence centrale du processus électoral : la reddition des comptes de campagne par l’ensemble des candidats ayant pris part aux dernières élections législatives, locales et sénatoriales.
Un dossier financier complet exigé
En application des articles 368 et 369 de la loi organique n°001/2025 du 19 janvier 2025 portant Code électoral en République gabonaise, les candidats concernés sont tenus de déposer leurs comptes de campagne auprès de la Cour des Comptes ou de la Chambre provinciale des comptes territorialement compétente.
Les comptes de campagne à déposer doivent impérativement être accompagnés, d’un état détaillé des sources de financement de la campagne, d’un état exhaustif des dépenses engagées et de l’ensemble des pièces justificatives correspondantes. Ces documents doivent être transmis au greffe de la Cour des comptes ou de la Chambre provinciale des comptes du ressort, tous les jours ouvrables, de 8h à 16h.
Un délai strict de 60 jours. Le ministère précise que le dépôt doit intervenir au plus tard dans un délai de soixante (60) jours suivant la proclamation des résultats définitifs par les juridictions compétentes. Passé ce délai, les contrevenants s’exposent aux sanctions prévues par la loi électorale, dans un contexte où les autorités entendent renforcer la transparence et la traçabilité du financement de la vie politique.
Transparence et crédibilité du processus électoral
Ce rappel à l’ordre s’inscrit dans la volonté affichée des pouvoirs publics de consolider la crédibilité des scrutins et d’encadrer strictement l’usage des fonds engagés en période électorale. La reddition des comptes constitue en effet un pilier essentiel de la gouvernance électorale et de la lutte contre les financements opaques.
Le ministère de l’Intérieur invite, à cet effet, l’ensemble des candidats concernés à se conformer scrupuleusement à cette obligation légale, gage de transparence et de responsabilité démocratique.








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