Élections 2025 : Procurations, inscriptions frauduleuses, EPG interpelle le ministre de l’Intérieur

À quelques heures des élections législatives et locales prévues ce samedi 27 septembre 2025, le parti Ensemble Pour le Gabon (EPG), dirigé par Alain Claude Bilie-By-Nze, tire la sonnette d’alarme. Dans un communiqué daté du 26 septembre, la formation alerte sur des dysfonctionnements majeurs qui, selon elle, compromettent déjà la transparence et la crédibilité du processus électoral.
Des anomalies jugées « inacceptables ». Ensemble Pour le Gabon affirme que plusieurs de ses candidats ont vu leurs noms inscrits dans des circonscriptions qui ne sont pas les leurs. Une situation qualifiée de « fait d’une extrême gravité », qui remet en cause l’intégrité même du scrutin.
Le parti dénonce également une directive de dernière minute du ministère de l’Intérieur, modifiant les règles d’établissement des procurations. Une décision qui, selon lui, ajoute à la confusion et prive certains électeurs de leur droit de vote. « Le ministre de l’Intérieur doit s’expliquer devant la Nation. Il doit justifier comment de telles erreurs, lourdes de conséquences, ont pu être commises », souligne le communiqué, qui interpelle directement les autorités sur leur responsabilité dans ces irrégularités.
Une interpellation adressée à l’opinion nationale et internationale
Le parti d’Alain Claude Bilie-By-Nze rappelle qu’il avait déjà demandé, à plusieurs reprises, un report des élections afin de garantir la transparence du processus. Des appels restés sans réponse. Face à ce qu’il qualifie de « dérive inquiétante », Ensemble Pour le Gabon en appelle désormais aux forces démocratiques, aux médias et aux citoyens pour réagir avec vigueur et indignation. « Nous ne pouvons pas accepter que l’avenir démocratique de notre pays soit compromis par l’amateurisme ou la manipulation », martèle le texte.
En conclusion, EPG réaffirme sa détermination à défendre l’intégrité du processus électoral « par tous les moyens légaux et légitimes ». Pour le parti, il y va non seulement du respect des droits des candidats et des électeurs, mais aussi de la crédibilité des institutions républicaines. « La démocratie n’est pas négociable », insiste la formation politique, qui place l’opinion nationale et internationale devant ses responsabilités à la veille d’un scrutin décisif pour l’avenir du Gabon.
GMT TV