Élections 2025 : petite leçon de loyauté politique d’Edgard Moukoumbi à Ndendé

Réuni ce dimanche 21 septembre 2025 sur la place de l’Indépendance de Ndendé, le département de la Dola a vibré au rythme du meeting du candidat du Parti démocratique gabonais (PDG), Yves Fernand Manfoumbi. Aux côtés de ce dernier, le ministre des Travaux publics, Edgard Moukoumbi, a livré un discours d’une rare intensité, transformant sa prise de parole en une véritable leçon de loyauté politique et d’attachement aux valeurs du parti.

Un discours marqué par la reconnaissance et la fidélité. Dès l’entame, le membre du gouvernement a placé son intervention sous le sceau de la reconnaissance : « Ce qui fait que je suis là, c’est la reconnaissance », a-t-il insisté, balayant l’idée d’un engagement motivé par des faveurs personnelles. Pour lui, la fidélité au PDG et le soutien à ceux qui en incarnent l’âme sont les fondements d’une action politique sincère. « Le PDG est vraiment dans l’R du temps, car nous avons su dépoussiérer le parti de ceux qui sont restés fidèles », a-t-il affirmé, rappelant que la constance et la loyauté constituent le socle de la légitimité politique.

Manfoumbi, incarnation d’un choix de raison

S’adressant directement aux populations, Edgard Moukoumbi a appelé à faire le choix de la lucidité face aux promesses électorales. « Chaque population doit s’identifier à la personne qu’elle voudrait porter à l’Assemblée nationale », a-t-il déclaré, invitant les électeurs de la Dola à se tourner vers l’expérience et l’engagement éprouvé d’Yves Fernand Manfoumbi. « Nous connaissons la valeur de cet homme. Nous connaissons ce qu’il représente pour la localité et même au-delà », a martelé le ministre, mettant en garde contre les illusions d’une politique de passage.

Un appel à l’unité et au vivre-ensemble

Au-delà de la compétition électorale, Edgard Moukoumbi a replacé l’enjeu dans une perspective plus large : celle du vivre-ensemble et du développement de Ndendé. « L’électorat, c’est la manière de vivre ensemble. Le vivre ensemble, c’est le quotidien », a-t-il insisté, avant de fustiger ceux qui n’apparaissent auprès des populations qu’à l’approche des joutes électorales. Pour lui, la politique ne peut se réduire à une campagne tous les cinq ans, mais doit être une présence continue aux côtés des populations.

À travers ce discours, Edgard Moukoumbi a rappelé avec force qu’au-delà des clivages et des promesses, c’est la loyauté, la proximité et la constance qui doivent guider le choix des électeurs. En soutenant Yves Fernand Manfoumbi, il a ainsi donné une leçon claire : dans la Dola, l’avenir appartient à ceux qui restent, qui accompagnent et qui bâtissent avec les siens.