Élections 2025 : Ntoutoume Ayi appelle Akanda à «écrire une nouvelle page de l’histoire»

À la veille du scrutin du 27 septembre 2025, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, tête de liste de l’Union nationale (UN) dans le 2ᵉ siège de la commune d’Akanda, a clôturé sa campagne au Rond-point Sherko. Devant une foule de militants et sympathisants, le candidat a livré un message empreint d’espérance et de détermination : faire d’Akanda le point de départ d’une véritable renaissance nationale.
Dans son allocution, le candidat a replacé le scrutin à venir dans la dynamique ouverte par le coup d’État du 30 août 2023. « Les militaires ont libéré le Gabon, mais la libération véritable, c’est nous qui devons l’accomplir dans l’isoloir », a martelé Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, insistant sur la portée historique de ce rendez-vous électoral.
Tout au long de la campagne, le candidat de l’Union nationale a parcouru les quartiers d’Akanda, recueillant les doléances des habitants : chômage des jeunes, cherté de la vie, manque d’infrastructures scolaires et sanitaires. « Je me présente devant vous avec une vision, celle d’un Gabon juste, uni et ambitieux », a-t-il affirmé, rejetant les « promesses démagogiques » pour revendiquer une politique de proximité et de service.
Pères, mères, jeunes : un appel solennel
Dans un discours structuré autour des forces vives de la commune, Ntoutoume Ayi a rendu hommage aux pères, « piliers de la société » souvent sacrifiés, aux mères, « colonne vertébrale de la nation », et à la jeunesse, « avenir du pays, mais trop souvent oubliée ». À chacun, il a promis respect, reconnaissance et avenir, plaidant pour un Gabon où « le travail et les sacrifices trouveront enfin leur récompense ».
« Le Gabon vous doit justice, le Gabon vous doit avenir », a-t-il lancé à ses concitoyens, rappelant que « chaque voix comptera » et appelant les électeurs à « ne pas céder aux intimidations ni aux illusions ».
L’Union nationale en héritage
En conclusion, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi a revendiqué l’héritage des figures historiques de l’opposition gabonaise : Pierre Claver Zeng Ebome, André Mba Obame, Marie-Agnès Koumba et Casimir Oyé Mba. « Nous sommes Akanda, j’y crois ! Nous sommes l’Union nationale ! », a-t-il scandé, invitant les électeurs à transformer l’essai dans les urnes.
À Akanda, l’UN espère capitaliser sur cette dynamique pour s’imposer comme une alternative crédible face aux listes concurrentes. Pour Ntoutoume Ayi, le scrutin du 27 septembre doit être « le choix de la dignité, de la vérité et de l’espérance », mais surtout le début d’un renouveau démocratique pour le Gabon tout entier.
GMT TV