Elections 2025 : Ndong Sima appelle à punir ceux qui se sont constitués en association de malfaiteurs

Raymond Ndong Sima s’est adressé à l’opinion publique nationale le 03 octobre 2025 à travers un point de presse animé au siège de son parti politique, l’Alliance patriotique (AP). Un moment de règlement de comptes, mais aussi de clarification de sa position par rapport au « fiasco électoral » du 27 septembre dernier. Pour l’ancien chef du gouvernement, les autorités actuelles sortirait grandies de cette affaire en y donnant des suites judiciaires.
« La fraude électorale, inacceptable hier le serait-elle devenue aujourd’hui ? M’a répondu est Non ! », a clairement affirmé Raymond Ndong Sima, qui a pointé des irrégularités « flagrantes et inacceptables » presque partout dans le pays, mais aussi au sein de certaines commissions électorales consulaires. Revenant sur sa publication du début de semaine dans laquelle il appelait à recommencer ce scrutin, et qui lui a valu d’être accusé par le vice-président de la République d’attiser la haine, Raymond Ndong Sima a campé sur sa position, en indiquant que sa position « est un appel républicain à concéder l’essentiel et ce que le pays tout entier a voulu faire au cours des deux dernières années à savoir, prendre son destin en main, affronter ses erreurs et les corriger sans attendre que quelque aide ne vienne de l’extérieur pour nous dicter ce que nous devons faire ».
Sanctionner les responsables
Raymond Ndong Sima s’en est pris violemment à ceux qui « encensent leur chef pour le pousser à la faute sans être prêt à en assumer les conséquences ». Pour lui, « On ne peut se satisfaire d’une réponse partielle, d’une reconnaissance superficielle de fraude qui disqualifie les victimes et confirme les fraudeurs dans leurs acquis », indiquant que poursuivre le processus, ces « donner une prime aux fraudeurs ». Or selon lui, la cohérence voudrait que de même que les élections aient été dissoutes en 2023 du fait des fraudes électorales, celle-ci le devrait aussi.
Raymond Ndong Sima affirme que le processus actuel a connu « une sortie de route », certes. Mais, le président de la République devrait à présent, corriger le tir non seulement en annulant l’élection, mais aussi « en diligentant des enquêtes pour identifier et punir ceux qui, finalement, se sont constitués en association de malfaiteurs pour de nouveau tirer le pays vers l’abîme », a-t-il conclu.
GMT TV