Élections 2025 : le ministère de l’Intérieur adapte le circuit de l’électeur

À quelques jours des scrutins couplés des 27 septembre et 11 octobre 2025, le ministère de l’Intérieur a rendu public un communiqué destiné à clarifier le déroulement du vote. Avec plus de 800 candidatures enregistrées pour les législatives et plus de 18 000 pour les élections locales, l’organisation logistique se révèle particulièrement exigeante. L’objectif affiché par le gouvernement est de garantir un processus fluide et transparent, malgré l’ampleur inédite des opérations.

Dans ce communiqué daté du 20 septembre, le ministère souligne que « le nombre important de candidatures enregistrées pour les prochaines élections des députés et des membres des conseils locaux nécessite que le parcours des électeurs au sein des bureaux de vote fasse l’objet de quelques ajustements ». L’un des ajustements tient à la possibilité de faire voter plusieurs électeurs en même temps. « Dans les circonscriptions électorales ayant un corps électoral important, deux ou plusieurs électeurs pourraient être invités à effectuer, de façon simultanée, leur acte de vote : l’un votera pour les élections législatives, l’autre pour les élections locales, et inversement », précise le texte.

Fluidité et transparence

Le ministère explique que cette mesure vise à éviter les files d’attente trop longues et les retards dans le dépouillement. Toutefois, il rassure quant au respect de la confidentialité du vote. « Ce schéma, mis à la disposition des présidents de Commissions électorales, sera appliqué sans préjudice des principes de secret et de liberté qui encadrent l’acte électoral ». Dans les circonscriptions plus petites, en revanche, « les bureaux de vote ayant un corps électoral moins important pourraient sans doute faire voter un seul électeur à la fois », indique le communiqué.

Ces précisions viennent répondre aux interrogations croissantes des électeurs et des candidats sur l’organisation de scrutins d’une telle ampleur. Elles traduisent aussi la volonté des autorités de rassurer face aux risques de désordre. Reste à savoir si ces ajustements seront suffisants pour assurer le bon déroulement des opérations, dans un contexte où la régularité du processus électoral demeure un enjeu central.