Élections 2025 : Joël Mapangou dénonce « la fin de la récréation politique » face aux ex-PDG passés à l’UDB

À l’approche de l’ouverture officielle de la campagne électorale, prévue le 17 septembre, Joël Claincy Mapangou Mapangou, candidat tête de liste dans le 5ᵉ arrondissement de Libreville, a livré une déclaration acerbe contre les pratiques qu’il juge opportunistes. L’opposant au Parti démocratique gabonais (PDG) s’en prend particulièrement aux transfuges de l’ancien parti au pouvoir qui briguent aujourd’hui des mandats sous les couleurs de l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB), formation fondée par le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema.
« La fin de la récréation ». Dans une formule frappante, le candidat a comparé la période de transition à une « récréation où tous les élèves se retrouvent confondus ». Mais, a-t-il prévenu, « le 17 septembre, date d’ouverture officielle de la campagne, marquera la fin de la récréation : chacun devra alors regagner sa salle de classe ». Une métaphore visant à rappeler que l’heure est venue pour chaque formation politique d’assumer clairement ses choix et ses responsabilités devant les électeurs.
Des attaques contre les transfuges du PDG
Joël Mapangou dénonce ce qu’il qualifie de « recyclage politique » : le cas de plusieurs anciens élus du PDG, qui après avoir démissionné, se présentent désormais sous les couleurs de l’UDB. Sur son propre siège, il affrontera deux de ces transfuges, qu’il accuse de vouloir profiter de la dynamique enclenchée par le président Oligui Nguema pour s’assurer une place dans les nouvelles institutions.
Pour lui, cette pratique fragilise la crédibilité du processus démocratique : « On ne peut pas, du jour au lendemain, changer d’étiquette pour surfer sur la vague du pouvoir. Les populations ne sont pas dupes », a-t-il déclaré.
Un enjeu symbolique pour le 5ᵉ arrondissement
Le duel électoral dans le 5ᵉ arrondissement de Libreville s’annonce donc particulièrement tendu. Au-delà de la bataille locale, c’est une illustration des recompositions politiques en cours, entre fidélité aux partis historiques et ralliements à la nouvelle force incarnée par l’UDB.
Dans ce contexte, Joël Mapangou appelle à un vote de conviction, loin des logiques d’opportunisme politique. « Ce scrutin doit marquer un retour à la clarté et à la responsabilité », a-t-il conclu.
GMT TV