Elections 2025 : Angélique Ngoma alerte sur l’investiture des PDGistes démissionnaires investis par l’UDB

C’est par le biais d’une correspondance daté du 05 août 2025 que la secrétaire générale du Parti Démocratique Gabonais (PDG) Angélique Ngoma a tenu à exprimé ses préoccupations suite à l’investiture d’anciens cadre du parti de masse par l’Union démocratique des Batisseurs (UDB). Selon la responsable de l’ancien parti au pouvoir, ces investitures pourraient donner lieu à des contentieux électoraux.
Des démissions non conformes aux règles établies. Dans sa lettre adressée au secrétaire général de l’UDB Mays Mouissi, la responsable du PDG insiste sur l’importance d’un quitus libératoire d’activité pour toute démission. Ce document, qui garantit qu’un militant n’a plus d’obligations envers son ancien parti, s’avère indispensable pour la conformité des démarches d’investiture.
« La démission au sein du PDG est matérialisée par la délivrance d’un Quitus à effet libératoire d’activité (…) Or il apparaît que certains démissionnaires ou non ayant obtenu l’investiture de votre parti ne disposent pas de ce document », a-t-elle indiqué. Pour ce faire, Angélique Ngoma a rappelé les dispositions de l’article 82 de la Loi organique 001/2025 du 19 janvier 2025. Ce dernier dispose que tout militant d’un parti doit avoir quitté son ancien groupe politique au moins quatre mois avant le scrutin pour pouvoir être candidat sous les couleurs d’un nouveau parti. En cas de non-respect de cette disposition, l’élection d’un candidat pourrait être requalifiée d’illégale.
Éviter des contentieux électoraux inutiles
Face à cette situation, le PDG a, de manière diplomatique, mis en garde l’UDB sur l’importance d’une vigilance accrue pour prévenir tout litige post-électoral. Le PDG affirme son engagement envers un climat de respect mutuel et de sérénité, tout en soulignant l’importance d’un processus démocratique transparent.
En interpellant, l’Union démocratique des Bâtisseurs, le PDG souhaite éviter que des erreurs procédurales n’entraînent des recours juridiques indésirables. Il faut dire qu’en cas de constatation d’irrégularité des démissions préalables exigées par la loi, les candidatures des personnalités investis pourraient être invalidés.
GMT TV