Élections 2025 : à Kango, les bulletins d’Éric Boussougou introuvables le jour du scrutin

Candidat du Front démocratique socialiste (FDS) aux élections législatives et locales de ce 27 septembre 2025, Éric Boussougou crie au scandale. Alors que sa candidature avait été validée par la commission locale et publiée dans le quotidien L’Union, l’opposant affirme que ses bulletins de vote étaient introuvables dans les bureaux de la commune de Kango. Une situation qu’il juge « inadmissible » et qui, selon lui, entache gravement la régularité du scrutin.
Des bulletins introuvables dans les bureaux de vote. Tête de liste pour le compte du département du Komo-Kango, Éric Boussougou dit avoir découvert avec stupéfaction l’absence totale de ses bulletins de vote dans les dix bureaux de la commune. « J’ai fait le tour ce matin, aucun bulletin n’était disponible. C’est inadmissible », a-t-il déclaré avec fermeté.
Pourtant, l’opposant affirme avoir suivi scrupuleusement toutes les procédures : « On m’avait assuré que mes spécimens étaient validés, que mes bulletins seraient présents dans les bureaux. Je ne comprends pas comment, après tout ce processus, on puisse me priver de cette manière. »
« J’interpelle le président de la République »
Estimant être victime d’une injustice flagrante, Éric Boussougou a lancé un appel solennel au président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, ainsi qu’aux institutions compétentes. « J’appelle l’intervention du président, du tribunal administratif et de la Cour constitutionnelle. Cette situation est irrecevable. Dans ce genre de cas, l’élection à Kango ne devrait même pas se tenir », a martelé le candidat.
Une atteinte à la démocratie locale ?
À travers ce cri d’alarme, Éric Boussougou met en lumière des dysfonctionnements graves dans l’organisation du scrutin, en contradiction avec l’esprit de rupture et de transparence affiché par les autorités de transition. « Après avoir destitué l’ancien système, comment peut-on tolérer de tels manquements ? », interroge-t-il, amer.
Dans le département du Komo-Kango, ce témoignage risque de nourrir la suspicion d’une partie de l’opinion quant à la régularité et à la crédibilité du scrutin du 27 septembre.
GMT TV