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EJ ramené à la raison par Marcel Djabioh sur la polémique autour des droits d’auteurs ! 

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C’est à l’occasion du talk  « Le Grand Mbandja » présenté par Steve Bandzambi sur Gabon 1ère, le week-end dernier que le beatmaker et rappeur EJ a donné son opinion sur la polémique autour des droits d’auteurs. Durant l’échange c’est le metteur en scène et conteur Marcel Djabioh qui aurait recadré le jeune artiste. 

Depuis plusieurs semaines la toile ne cesse de bouger sur la question relative aux droits d’auteurs face aux nombreuses reprises de musique faites par les artistes. Le Ghana, le Nigeria, les Etats-Unis et autres pays semblent être des sources d’inspiration et les causes du succès que rencontrent les chanteurs et rappeurs gabonais. PLagiat? Remix? Quels en sont les conséquences? 

Interrogé par les chroniqueurs EJ a affirmé que les artistes gabonais qui reprennent des musiques étrangères n’encourent aucune peine car leur chaîne Youtube n’est pas monétisée. « Si moi je fais un remix et que mon Youtube n’est pas monétisé, ils n’ont pas mon temps. Je me tape mes 500 vues, mes 1 millions de vues ils s’en foutent. Du moment où je ne gagne rien derrière, c’est ça le problème » a-t-il affirmé. 

Des propos rejetés par le conteur « Ne le prenez pas comme ça…. ça c’est ce que vous pensez. Le fait que vous aillez remixer une chanson que cette chanson prenne de l’ampleur, elle peut avoir une influence sur l’œuvre originale parce que ça peut entraîner une perte de vente à partir de ce moment là il y’a un préjudice. Et l’auteur est en droit de vous porter plainte afin que vous le dédommagiez. Et même si vous ne percevez rien du tout » a-t-il déclaré

Dans la même veine Marcel Djabioh a ajouté « C’est quand vous déclarez à la maison des droits d’auteurs qui gère cet auteur que ce dernier bénéficiera des droits inhérents à l’exploitation de de son œuvre » a-t-il martelé. Des échanges qui ont l’espère seront pris en compte par les artistes et ceux qui souhaitent le devenir.

Esther Kengue

Diplômée en Communication des organisations, l'écriture est une vocation que je mets au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time pour servir mon pays.

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