École Cité Mebiame : les dos-d’ânes promis par Camélia Ntoutoume toujours attendus

A moins de 15 jours de la rentrée des classes, la question de la sécurisation des abords des établissements scolaires refait surface. C’est notamment le cas de l’école publique de la Cité Mebiame située dans le deuxième arrondissement de Libreville où nos équipes s’y sont rendues ce 19 août 2025. En effet, la configuration géographique de cet établissement scolaire le place dans une situation de vulnérabilité face aux risques récurrents d’accidents. 

Située au croisement de trois voies au trafic routier particulièrement dense, cette école se retrouve régulièrement à la une des journaux pour des cas d’accidents. Une situation entre autres due à une absence de signalisation, encore moins de dos-d’ânes pouvant contraindre les véhicules à ralentir. Il faut dire que cette demande est régulièrement formulée par les riverains qui assistent impuissants à des accidents réguliers. 

Camélia Ntoutoume Leclercq et la promesse non tenue

Les autorités sont pourtant au fait du caractère accidentogène de ce site. En effet, dans la nuit du mercredi 14 au jeudi 15 mai 2025, un chauffard fonçait dans l’enceinte de l’établissement, emportant sur son passage une partie de la clôture et le kiosque adossé au mûr. Informée de la situation, la ministre de l’Education nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq s’y était rendue, promettant de sécuriser l’établissement dans l’urgence, en coordination avec son collègue des Travaux publics.

« Nous allons travailler d’arrache pied avec les équipes des travaux publics, afin d’ériger des dos-d’ânes en urgence et un panneau de signalisation », avait déclaré Camélia Ntoutoume Leclercq. En outre, le ministre d’Etat avait promis le déploiement d’une police scolaire, afin de faciliter la traversée des apprenants. Malheureusement, cette promesse est restée dans les placards du ministère de l’Education nationale. A quelques jours de la rentrée scolaire, cette question qui touche à la sécurité des enfants, devient plus que jamais cruciale.