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Eaux et Forêts-ANPN: Lee White met le feu aux poudres!

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Présenté à son arrivée comme le « chevalier blanc » des forêts gabonaises, Lee White, ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan climat et du Plan d’affectation des terres, peine pourtant depuis un peu plus d’un an, à préserver calme et sérénité au sein de son département. Pis, « l’Okandais de la Lopé » multiplie les déboires, enchaînant grèves, lock-out et autres « sanctions abusives », mettant ainsi le feu à la poudrière!

Alors que son arrivée à la tête du ministère des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan climat et du Plan d’affectation des terres, laissait présager un renouveau dans ce ministère hautement stratégique,  le « chevalier blanc » des forêts gabonaises n’aura réussi qu’à exacerber une situation déjà tendue entre la tutelle et ses partenaires sociaux. Il faut dire qu’entre grève des éco-gardes et grève des personnels de son département, « l’Okandais de la Lopé » ne sait plus où donner de la tête.

En effet, loin d’avoir pu, jusque-là, apporter les innovations et les changements nécessaires et attendus pour faire évoluer le secteur forestier, Lee White est aujourd’hui au pied du mur. Pris entre l’étau d’une nouvelle grève générale illimitée du Syndicat national des professionnels des Eaux et Forêts (Synapef) qui dénonce une « violation du Protocole d’Accord du 02 Septembre 2020 » comme l’a souligné Pierre Mintsa, et son incapacité à trouver des solutions concrètes, le membre du gouvernement est dans le dur.

Ne faisant « qu’à sa guise » comme l’a indiqué Sosthène Ndong Engonga, président du Syndicat national des écogardes du Gabon (Syneg) au détour d’une interview chez nos confrères de La Loupe, celui « qui aime claquer la porte des négociations », vient d’ailleurs de « décider de la coupure des salaires des agents publics en grève sous de prétextes fallacieux » comme le souligne le Synapef dans son communiqué daté de ce mardi 30 mars. Une situation qui, plutôt que de ramener la sérénité, pourrait véritablement mettre le feu à la poudrière.

Dans un contexte de grève généralisée dans l’administration, cette nouvelle situation de crise orchestrée par celui qui, on le rappelle, gère désormais à la fois les Forêts, les Terres, leur affectation, et qui intervient par ailleurs un mois après la rocambolesque « restructuration » de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), devrait un peu plus mettre à mal une économie déjà fragilisée. Un management aléatoire, rendant difficile l’objectif de faire de ce secteur forêt-bois, la mine d’or attendue en dépit d’un fort potentiel sous-exploité.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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