Dialogue national : la Société civile appelle au respect des quotas hommes-femmes
Prévu se tenir du mardi 02 au mardi 30 avril 2024, le Dialogue national inclusif devrait enregistrer la participation de l’ensemble des couches socioéconomiques du Gabon. C’est donc suivant cet engagement pris par les plus hautes autorités que les Organisations de la société civile ont appelé dans un communiqué rendu public au respect des quotas hommes-femmes ce conformément à la Loi n°9/2016.
En effet, alors que la Loi n°9/2016 instaure un quota d’accès des femmes aux élections politiques et aux emplois supérieurs de l’État à 30% et un quota de 20% de candidatures des jeunes aux élections politiques, ces dispositions n’ont jamais été appliquées par l’ancien régime. Une situation incompréhensible alors que ces catégories de la population constituent les plus importantes à l’heure actuelle.
176 sièges sollicités pour les femmes
C’est donc dans l’optique d’inverser la vapeur que Payncop Gabon, l’ONG Malachie, Reflet, la Voix des jeunes pour le développement durable ou encore l’ONG Women Go for peace ont dans un communiqué conjoint lancé un appel au respect de ces dispositions légales. « Le DNI ne peut être légitime et représentatif de l’ensemble de la population gabonaise sans une participation significative des femmes, des jeunes et des personnes vulnérables », indique le communiqué.
Une représentativité fixée par la loi Loi n°9/2016 et soutenue par l’article 55 de la Charte de la Transition. Pour ces organisations, lors du Dialogue national inclusif, les femmes devront constituer 30% minimum des participants au Dialogue national. Considérant les 580 compatriotes attendus à ce tournant décisif, ce sont 176 sièges qui devront être réservés à la gent féminine. À cela s’ajoutent 20% des sièges minimum pour les jeunes, soit 116 et 10% des sièges pour les personnes vulnérables, soit 58 personnes.
Rappelons que le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA)a plaidé pour une meilleure représentativité des femmes. L’organe onusien s’est donné pour mission de veiller au respect de la loi sur la parité hommes-femmes.