DGPEF: un fonctionnement abracadabrantesque qui plombe les perspectives économiques
Censé « réaliser des études et autres travaux débouchant sur des mesures de politiques économiques et de proposer des pistes de solution visant à promouvoir l’économie nationale », la Direction générale de l’Economie et de la politique fiscale (DGEPF) peine de plus en plus à jouer son rôle moteur dans notre économie. Entre fonctionnement abracadabrantesque avec des publications en total décalage, informations peu fiables à l’image de celles relatives au secteur des assurances, l’entité technique pilotée par Jean Baptiste Ngolo Allini trouble les perspectives économiques.
En dépit d’un contexte de crise qui place l’information économique comme l’indicateur le plus pertinent et le plus important dans la prise de décision, la Direction générale de l’Economie et de la politique fiscale (DGEPF), entité censée « réaliser des études et autres travaux débouchant sur des mesures de politiques économiques et de proposer des pistes de solution visant à promouvoir l’économie nationale », peine à jouer son rôle de manière optimale. Loin du compte comme en témoigne la publication sous la pression, de la Note de conjoncture (NDC) et du Tableau de bord de l’économie (TBE), celle-ci est en décalage.
En effet, bien qu’au cœur du processus de transformation et de diversification économique de par son rôle d’aiguillon, l’entité technique pilotée par Jean Baptiste Ngolo Allini éprouve à ce jour, énormément de difficultés à s’aligner aux exigences des partenaires techniques et financiers. Entre fonctionnement abracadabrantesque, données finalement peu fiables à l’image de celles relatives au secteur des assurances et opacité dans la gestion de l’information, elle demeure donc loin du compte. Tellement loin qu’aujourd’hui, son rôle tend à être minimisé par l’exécutif qui n’hésite plus à recourir à des prestataires internationaux (entraînant des dépenses supplémentaires).
Loin de participer à la conception et encore moins à la mise en œuvre de politiques publiques, la DGEPF reste donc aphone et atone, malgré des prérogatives censées lui permettre d’être la principale force de proposition, de suggestions et d’analyse de notre économie. Ainsi, alors qu’elle aurait pu être la boussole de l’action gouvernementale, guidant les choix budgétaires en fonction des priorités et des secteurs porteurs, la direction générale se mue plus que jamais en un banal institut de sondage malgré les six directions qu’elle regroupe.
Des directions et des agents qui en plus de publier avec beaucoup de peine, les notes de conjonctures et autres tableaux de bord de l’économie, ont délaissé tout ce qui est Tableau de bord de l’économie provinciale, Tableau de bord social, Revue semestrielle de la micro finance, Rapports économique social et financier. Des documents permettant pourtant d’avoir une vision exhaustive de l’activité et de l’évolution des agrégats économiques du pays.