DGCC: clap de fin pour la 5ème phase des séminaires de vulgarisation sur les nouveaux textes réglementaires
Entamée le 6 décembre dernier, la cinquième phase des séminaires de vulgarisation et de formation sur les nouveaux textes réglementaires en matière de concurrence et de consommation s’est achevé ce jeudi 9 décembre. Axée sur la « nécessité d’établir une législation et une politique nationale sur la protection du consommateur », cette phase a notamment permis, dans le même esprit que les précédentes étapes, d’édifier les participants sur la nécessité d’établir une législation innovante.
Véritable enjeu de développement dans un contexte de pressions inflationnistes persistantes, la protection du consommateur a été longuement débattue cette semaine dans le cadre de la cinquième phase des séminaires de vulgarisation et de formation sur les nouveaux textes réglementaires en matière de concurrence et de consommation. Axée sur la « nécessité d’établir une législation et une politique nationale sur la protection du consommateur », cette phase a notamment permis d’édifier les participants sur la nécessité d’établir une législation innovante.
En effet, autour de Jean Taty Mavoungou, Directeur de Cabinet du Ministre de l’Economie et de la Relance, Luther Steeven Abouna Yangui, directeur général de la concurrence et de la consommation (DGCC), les participants à ce nouveau séminaire ont été initiés aux principes essentiels et fondamentaux d’une politique publique de la protection du consommateur et édifié sur la nécessité d’établir une législation innovante et une politique nationale sur la protection du consommateur. Politique qui devrait être adaptée aux règles existantes pour plus d’efficacité.
Menés par des experts d’horizons divers dont Jean Pierre Pedro Dianga Nganzi ou encore le Dr Magam qui est longuement revenu sur les fondements de la protection et les conditions de son effectivité avec notamment l’efficacité économique, la garantie des droits individuels, la justice distributive ou encore le droit économique au développement, les débats qui ont vu la participation d’Ibrahim Tsendjiet Mboulou, président de l’Organisation gabonaise de consommateurs (OGC), ont fixé le cap d’une possible nouvelle législation.
Entre possibilité d’appliquer, d’utiliser et de contrôler les réformes dans le domaine de la protection du consommateur en se fondant sur la législation y afférente déjà adoptée en République gabonaise, et prise en compte de la complexité et des incompréhensions sur le terrain du droit de la Consommation, les différents participants à ce séminaire adossé aux principes directeurs des Nations Unies pour la Protection des consommateurs, ont donc pris conscience de la nécessité de réviser leurs gammes. Reste désormais à savoir comment seront mises en musique ces différentes recommandations.
A noter que cette série de séminaires de vulgarisation et de formation sur les nouveaux textes réglementaires en matière de concurrence et de consommation se poursuivra dès ce lundi 13 décembre et s’achèvera le 15 décembre par une cérémonie qui sera présidée par le ministre de l’Economie et de la Relance Nicole Janine Lydie Roboty ép. Mbou.