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Armée de terre : vers une réintégration des retraités

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C’est par le biais d’une note référencée n°4005081/EMAT datée du 15 juillet 2023 que le chef d’état-major de l’armée de terre (CEMAT) le Général de Brigade Sosthene Ngari a tenu à apporter des précisions au sujet de la modification des dispositions relatives à l’age de départ à la retraite des militaires. Ainsi, il a indiqué que concernant les militaires partis en retraite depuis le 1er janvier 2023, ces derniers sont invités à reprendre du service jusqu’à nouvel ordre.

En effet, cette décision de l’état-major de l’Armée de terre fait suite à la modification intervenue en janvier dernier portant sur la valorisation des limites d’âges de départ à la retraite des militaires gabonais, toutes catégories confondues. « Pour les militaires de rang de tout grade, l’âge de départ à la retraite est désormais fixé à 48 ans », indiquait le ministère de la Défense nationale, modifiant ainsi les dispositions des articles 173, 174 et 196 de l’ordonnance portant statut particulier des militaires en République gabonaise.

Ainsi, suivant cette modification, le Général de Brigade Sosthene Ngari, l’armée de terre a annoncé la réintégration des personnels retraités de janvier 2023 et le maintien de ceux en instance de départ à la retraite. Ainsi, il est demandé de « prendre toutes les dispositions nécessaires pour que tous les personnels à la retraite depuis le 1er janvier 2023 et qui perçoivent encore leur salaire reprennent leur service »

De plus, le chef d’état-major de l’armée de terre compte également sur les personnels en instance de départ à la retraite. C’est pourquoi la note annonce le maintien en exercice des « militaires censés partir à la retraite dans les jours et mois à venir ». Si cette mesure semble tout à fait légale, elle ne manque pas de susciter des questionnements alors que le texte n’est toujours pas adopté. 

De l’opportunité des recrutements au sein de l’Armée de terre ?

Pour de nombreux observateurs, cette décision laisse semble-t-il entrevoir une incapacité pour le gouvernement d’assurer le paiement des pensions, surtout en cette période aussi sensible, mais poser également la question de l’opportunité des recrutements au sein des Forces armées gabonaise (FAG) si c’est pour rappeler des militaires retraités.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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