Déguerpissements de Plaine Orety : Oligui Nguema met fin aux spéculations et dédouane Ndong Sima

En recevant les populations affectées par les démolitions d’habitations derrière l’Assemblée nationale, le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a pris ses responsabilités. Il a formellement démenti les accusations visant l’ancien Premier ministre Raymond Ndong Sima, soulignant que ces opérations ont été menées sur sa propre instruction.
Alors que les réseaux sociaux bruissaient d’accusations portées par certains activistes de la société civile à l’encontre de Raymond Ndong Sima, le président Brice Clotaire Oligui Nguema a choisi de clarifier personnellement la situation. Lors d’un échange direct avec les déguerpis, le chef de l’État a coupé court à la polémique. « C’est moi qui ai donné les instructions. Ce n’est pas Ndong Sima », aurait-il affirmé selon une source proche de la présidence, citée par Gabon Infos.
Une mise au point pour contrer les désinformations
Cette prise de parole intervient dans un climat marqué par des tensions sociales et politiques, où la tentation de désigner des boucs émissaires est grande. Des figures de la société civile avaient ouvertement pointé du doigt l’ex-chef du gouvernement, l’accusant d’avoir ordonné les opérations de déguerpissement, et ce, sans produire de preuves tangibles. Certains sont allés jusqu’à qualifier Raymond Ndong Sima de « donneur de leçons sans cœur ».
Or, la déclaration du président vient rétablir la vérité des faits. Elle rappelle que la responsabilité politique doit être assumée avec courage, mais également que l’intégrité des débats publics ne saurait se construire sur des allégations infondées, proférées simplement dans le but de jeter l’opprobre.
Déguerpis en attente d’un accompagnement concret
Sur le fond, les personnes évacuées espèrent désormais des mesures sociales claires. Si l’impératif d’urbanisme et de respect du domaine public ne saurait être ignoré, la dignité des populations affectées doit aussi être prise en compte. Des solutions de relogement, un accompagnement administratif, voire des compensations, sont autant de réponses attendues de l’exécutif.
En dénonçant les accusations non fondées, le président Oligui Nguema a aussi lancé un signal fort à la société civile : la liberté d’expression ne dispense pas de la rigueur dans la recherche de la vérité. Dans cette cinquième République en gestation, l’éthique du débat public est un enjeu majeur pour restaurer la confiance entre gouvernants et gouvernés.
GMT TV