Dégradation du pont sur la rivière Mougalaba: les usagers de l’axe Tchibanga-Moabi en danger de mort
S’il est incontestable que le réseau routier gabonais constitue la problématique principale du pays dans l’optique d’un développement inclusif et une diversification de l’économie, il est d’autant plus évident qu’en 2022, certaines artères devraient être dans un meilleur état. C’est le cas de l’axe Tchibanga-Moabi, où le pont en bois sur la rivière Mougalaba permettant de rallier les deux localités devenu totalement vétuste constitue un danger permanent pour les usagers empruntant cette voie.
La problématique de la dégradation du réseau routier national est loin d’avoir trouvé son épilogue malgré les nombreux discours du gouvernement. En effet, les populations ne savent plus à quel saint se vouer notamment en matière de déplacement du fait de l’état piteux des infrastructures routières. C’est le cas notamment de l’un des ponts en bois sur la rivière Mougalaba à 75 kilomètres de Moabi et Tchibanga. Ce dernier étant en état de délabrement avancé, expose les usagers aux risques d’accidents mortels.
Une situation pour laquelle bon nombre de citoyens ont interpellé les autorités gouvernementales sans que pour l’heure des solutions ne soient apportées. D’autant plus que pour pouvoir y passer en toute quiétude, il faut au préalable replacer les quelques morceaux qui existent pour en faire un plancher. Les automobilistes qui bravent le danger en empruntant cet axe routier, sont parfois contraints de faire descendre les passagers une fois parvenus au niveau de ce pont devenu dangereux afin d’alléger le véhicule.
Il faut signaler que la direction sous-régionale des travaux publics y a consenti des efforts pour résoudre le problème, mais des efforts qui demeurent insuffisants. Déjà, non loin de ce pont, on peut apercevoir un stock de bois prévu pour le renouvellement des bandes de roulement. Non sans ajouter que les services des Travaux publics font de leur mieux, mais qu’une réhabilitation du pont avec du matériel de meilleure qualité serait le mieux.
L’état du réseau routier dans l’ensemble de la localité ne rassure pas surtout à l’approche des grandes vacances où l’activité du transport atteindra son pic durant les mois à venir. Vivement que les plus hautes autorités se saisissent de ce problème avant que le pire ne s’y produise.