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Gabon: le BUGADA en conclave pour une meilleure prise en compte des droits d’auteur

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Le Bureau gabonais des droits d’auteurs et des droits voisins (BUGADA) a tenu ce mardi 15 février 2022, son premier Conseil d’administration depuis 5 ans. Une session extraordinaire présidée par le ministre de la Culture et des Arts, Michel Menga M’Essone, sous le sceau de la restauration, qui a mis sur la table de discussion les problématiques vitales à l’origine des tensions au sein de la corporation artistique, dont la réorganisation administrative du BUGADA, la création d’une direction financière, le paiement des redevances des droits d’auteurs, entre autres. 

C’est sur un ton de résolution des pesanteurs observées au sein de la corporation artistique et culturelle que le Bureau gabonais des droits d’auteurs et des droits voisins a tenu son Conseil d’administration, ce mardi, dans un hôtel de la place à Libreville. En conclave pour une meilleure prise en compte des droits des créateurs d’œuvres de l’esprit, le BUGADA, veut semble-t-il adopter et mettre en place de meilleures stratégies de gouvernance. 

A l’ordre du jour, la mise en œuvre de la réforme du BUGADA, l’examen et le vote du budget de l’exercice 2022, les perspectives et les recommandations. À l’issue des travaux, le Conseil d’administration a décidé de la mise en place d’une direction financière pour assurer le suivi et la gestion des modalités de paiement des redevances des droits d’auteurs, ainsi que la création d’une Commission de verbalisation et de répression d’actes de piraterie. « Ces organes permettront désormais de réguler, de contrôler, de verbaliser et d’amener les usagers à s’acquitter régulièrement des redevances des droits d’auteurs », a indiqué le ministre de la Culture et des Arts, Michel Menga M’Essone. 

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Ce dernier a par ailleurs invité les membres du Conseil à formuler des propositions concrètes pour le bon fonctionnement de l’organisme de gestion collective. « Plusieurs choses ont été faites. Bien que beaucoup reste à faire, chacun de nous devrait apporter sa pierre à l’édifice », a-t-il martelé. Pour rappel, de passage à l’émission Face à Vous, en août dernier, le ministre de la Culture et des Arts évoquait « la difficile application des droits d’auteurs », du fait notamment de nombreux écueils dont les « lourdeurs administratives ». Gageons que les conclusions de cette session extraordinaire du Conseil d’administration permettront de trouver une issue favorable aux revendications des acteurs culturels.  

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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