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Crise dans l’éducation: l’Udere invite le gouvernement et les syndicats au dialogue

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La crise qui secoue actuellement le secteur de l’Education nationale ne manque pas de susciter des réactions au sein de la classe politique gabonaise. C’est le cas notamment du président de l’Union démocratique et républicaine (Udere) qui a marqué son désarroi face au dialogue de sourd qui semble s’être installé entre le gouvernement et les syndicats, invitant ces deux acteurs à mettre un peu d’eau dans leur vin pour une sortie de crise. 

C’est au cours d’une déclaration rendue publique ce mercredi 24 novembre 2021 que le leader de cette formation politique membre de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence (MRSE) a tenu à commenter l’actualité nationale. Occasion pour Victor Missanda de revenir longuement sur la crise que traverse le secteur de l’éducation avec la grève  lancée par  la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed) et le Syndicat de l’éducation nationale (Sena). 

S’il a dit prendre acte de la mesure portant mise sous bons de caisse des enseignants grévistes, le président de l’Udere a exprimé sa crainte concernant son application qui pourrait radicaliser la position des enseignants. « L’application de ces mesures qui, par ricochet, visent la suspension des salaires, serait une radicalisation déplorable du mouvement de grève par les centrales syndicales », a relevé Victor Missanda. 

Face à cette situation qui risque de plonger le système éducatif dans la léthargie, le président de l’Udere a appelé le gouvernement et les syndicalistes à trouver un consensus. « Il est urgent que cette crise regrettable s’arrête. Car, si elle perdure, elle mènerait inévitablement le pays vers une année blanche dont les conséquences désastreuses ne viendraient pas améliorer le niveau intellectuel de nos apprenants », a-t-il lancé.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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