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Covid-19: l’inquiétante prolifération de la vente des masques à la sauvette

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La poursuite de la lutte contre la propagation du covid-19 implique le maintien des gestes barrières, dont le respect du port de masque pour tous. Un produit très souvent pharmaceutique qui malheureusement fait l’objet d’une commercialisation pour le moins inquiétante dans les grandes artères de la capitale sans qu’on ne sache l’origine. 

Depuis l’arrivée du covid-19, le masque de protection (bavette) fait désormais partie des objets d’usage dont il faudrait s’assurer de disposer avant de quitter son domicile. Si au départ il fallait débourser au moins 500 FCFA pour avoir une bavette, aujourd’hui certains masques sont désormais vendus au prix dérisoire de 100 FCFA par des vendeurs ambulants. Si l’objectif de ces détaillants est de les rendre accessibles au grand public, il n’en demeure pas moins que la qualité de ces masques interroge. 

En effet, alors que le gouvernement s’inquiète de l’augmentation vertigineuse du nombre de contaminations et de décès, les populations font davantage face à des masques de protection de mauvaise qualité aux origines douteuses. Des masques chirurgicaux dont la texture ne correspond pas du tout à ceux vendus par exemple en pharmacie. 

D’ailleurs, plusieurs utilisateurs interrogés par Gabon Media Time attestent la mauvaise qualité de ces produits revendus à la sauvette. « Certains masques achetés dans la rue peuvent être très gênants et donner des sensations de picotement au niveau du nez, de la bouche ou des joues », a confié Simon-Pierre, un jeune Gabonais.  Pis, certains s’interrogent même sur les fournisseurs de ces revendeurs qui pullulent dans la ville. 

Il faut dire que ces masques, selon des observations, sont parfois faits de textiles transparents qui ne produisent pas l’effet barrière filtrant d’un masque réglementé et pratique à l’utilisation sanitaire. Une situation qui interpellent dès lors les autorités sanitaires qui devraient diligenter des contrôles sur la qualité des masques vendus à la sauvette sur les trottoirs dans le pays. 

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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