Covid-19: le Copil citoyen et DU s’allient pour la levée des mesures gouvernementales
C’est à la faveur d’une cérémonie de signature d’une charte commune que le mouvement Copil citoyen Gabon (CCG) et Dynamique unitaire (DU) ont décidé de mutualiser leurs efforts pour faire obstacle au dessein impopulaire du gouvernement de rendre le vaccin obligatoire à compter du 15 décembre. Geoffroy Foumboula Libeka et Roger Ondo Abessolo, représentants les deux forces syndicales, ont misé sur 10 points auxquels l’État devra se conformer au nom de la démocratie et du respect des libertés individuelles.
Alors qu’approche à grands pas la date fixée pour l’entrée en vigueur des mesures gouvernementales visant à rendre entre autres obligatoire la vaccination contre le covid-19, les organisations de la société civile ne cessent d’attirer l’attention de l’exécutif sur le caractère arbitraire et dangereux de ces mesures qui constituent une entorse aux libertés individuelles et fondamentales chères à un Etat de droit. Au nombre de celles-ci, le mouvement Copil citoyen Gabon dont la délégation a été conduite par Jean Valentin Leyama et Geoffroy Foumboula Libeka.
Les deux leaders de la société civile se sont rendus au siège social de la confédération syndicale Dynamique unitaire le mercredi 24 novembre dernier. Objectif de cette rencontre, parapher la charte Copil citoyen qui définit les 10 objectifs défendus par cette nouvelle force syndicale. Après une présentation succincte, les deux parties ont tour à tour signé ledit document qui marque un engagement de la puissance DU « à défendre le caractère volontaire du vaccin COVID-19 et la levée des mesures privatives de libertés en vigueur »
Une initiative qui intervient dans un contexte où les populations se disent majoritairement opposées aux mesures en voie d’être mises en œuvre par le gouvernement dès le 15 décembre prochain. Pour ce faire, Copil citoyen Gabon a énoncé 10 objectifs à atteindre dans les brefs délais. Il s’agit entre autres de la vaccination volontaire et de la suppression des mesures privatives des libertés, la publication des rapports financiers de la gestion du Covi-19 par le Copil-Gabon, la mise à disposition d’un budget conséquent au CIRMF et CENAREST et la prise en charge de l’État en cas d’effets indésirables.