Covid-19: la Nouvelle alliance républicaine appelle à la mise en place d’une commission d’enquête multipartite
Le président de la Nouvelle alliance républicaine (NAR, opposition), Aimé Claude Nzamba Nzamba, a récemment adressé un courrier au président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi. Occasion pour le leader de la NAR de solliciter la mise en place d’une commission d’enquête multipartite pour mettre définitivement fin à la polémique sur la non–publication du rapport de l’enquête parlementaire initiée sur la gestion des fonds mis à la disposition du gouvernement pour lutter contre le covid-19.
C’est au cours d’un entretien accordé à la presse nationale et internationale que le président de l’Assemblée nationale Faustin Boukoubi avait tenu à réagir aux critiques faites contre l’institution du fait de son mutisme sur le bras de fer opposant le gouvernement et le Copil citoyen sur les arrêtés fixant les nouvelles mesures gouvernementales de prévention, de lutte et de riposte contre la propagation de la Covid- 19. A cet effet, il avait relevé que les députés n’avaient pas qualité à agir car intervenant a posteriori et que le rapport de l’enquête parlementaire sur la gestion des fonds pour lutter contre le covid-19 ne serait pas publié.
Une décision qui avait suscité un tollé auprès de l’opinion nationale et pour laquelle le président de la Nouvelle alliance républicaine, Aimé Claude Nzamba Nzamba a, au cours d’une déclaration, proposé une solution afin de mettre un terme aux débats. « Au regard du flou entretenu, le président de la NAR appelle à la mise en place d’une nouvelle commission d’enquête multipartite représentant toutes les couches de la société pour faire la lumière sur tous ces aspects », a-t-il déclaré à nos confrères de Gabonactu.
Au terme de sa déclaration, le président de la NAR a tenu à apporter son soutien ainsi que celui de sa coalition au Copil Citoyen, cette plateforme de la société civile qui est vent debout contre les restrictions jugées « déshumanisantes » mises en place par le gouvernement en « violation flagrante de la loi » contre le coronavirus. Lequel exige également la publication dudit rapport. Gageons que cette solution trouve un écho favorable auprès des parlementaires afin de contenter le plus grand nombre et apaiser un tant soi peu le climat social délétère qui prévaut entre leaders d’opinion et membres du gouvernement.