Covid-19: la France rend obligatoire le test PCR pour les voyageurs hors UE
L’information a été rendue publique ce mercredi 1er décembre 2021 dans l’hexagone, par Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement français. Vacciné ou non, tout voyageur en provenance d’un pays situé hors de l’Union européenne (UE) sera désormais tenu de présenter un test PCR négatif datant de moins de 48 heures dès son arrivée en France.
Face à la menace du nouveau variant Omicron, la France renforce les conditions d’entrée sur son territoire. Mercredi dernier, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, a annoncé les nouvelles mesures adoptées dans l’hexagone pour les voyageurs en provenance des Etats-membres de l’UE et hors UE. L’intérêt étant de parer à tout risque de prolifération de nouvelles infections dues au variant Omicron.
Ainsi, vaccinés et non vaccinés sont désormais tenus de présenter un test PCR négatif dès leur arrivée en France. Pour les voyageurs venant de pays situés hors UE, « nous avons décidé d’instaurer un test négatif obligatoire de moins de 48 heures pour se rendre en France, que ces voyageurs soient vaccinés ou non », a annoncé Gabriel Attal ce mercredi, à l’issue d’un Conseil des ministres. Même son de cloche pour les voyageurs venant des pays membres de l’UE qui devront pour leur part, présenter un test négatif de moins de 24 heures.
Cette mesure visant à présenter obligatoirement un test PCR négatif pour tout voyageur est pertinente, dans la mesure où la vaccination n’empêche pas les individus d’être à nouveau contaminés. En plus, il est dit que les nouveaux variants sont résistants aux vaccins et font même chuter leur efficacité. Garantir qu’à leur arrivée en France les voyageurs sont négatifs au covid-19, c’est prévenir de nouveaux cas d’importations du virus dans l’hexagone qui a détecté ce jeudi 2 décembre 2021, son premier cas de contamination au variant Omicron.
L’étau se resserre. Au Gabon, alors que le gouvernement vient d’interrompre les vols en provenance de l’Afrique australe, l’attention de l’opinion est portée sur les ministères de la Santé et de l’Intérieur afin d’être rassuré sur l’adoption de mesures bien plus pertinentes qui devraient permettre au pays de prévenir des risques d’importation et de prolifération d’Omicron.