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Gabon : Brice Laccruche-Alihanga libre ce lundi à 12h !

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Condamné à 5 ans d’emprisonnement pour avoir « menti sur l’identité de son géniteur », le vendredi 29 octobre 2021, après 2 ans de détention, Brice Laccruche-Alihanga devrait recouvrer sa liberté ce lundi 11 septembre 2023. Selon un élément proche du Parquet de Libreville, la décision émanerait du Général Brice Clotaire Oligui Nguema.

En phase avec son annonce faite lors de sa prestation de serment le lundi 4 septembre dernier, le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema a lancé le processus de remise en liberté des Gabonais privés de liberté pour des opinions opposés au système PDG-Bongo. Une initiative qui s’étend dorénavant à d’autres compatriotes.

Brice Laccruche-Alihanga libre ce lundi !

L’information a été donnée par un élément proche du parquet de Libreville. Selon notre source, Brice Laccruche-Alihanga devrait bien être auprès des siens ce lundi 12 septembre 2023. S’il ne s’agit pas d’une mesure proprement en lien avec les grâces présidentielles entamées, cette dernière serait tout de même le fruit de la décision du Général Brice Clotaire Oligui Nguema.

Constatant que l’intéressé avait déjà purgé 4 ans sur les 5 ans de sa peine privative de liberté pour un motif ne conduisant pas très souvent à la prison, le Président du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), par ailleurs Président de la transition, aurait donc donné quitus pour que BLA recouvre sa liberté. Une sortie qui pourrait faire froid dans le dos de certains.

BLA une détention qui n’avait que trop duré ?

Présenté comme le cerveau d’un groupuscule d’amis engagé à vider les caisses de l’État, Brice Laccruche Alihanga (BLA), l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, avait été interpellé le 3 décembre 2019 par la Direction générale des recherches (DGR), assistée de la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire (DGCISM).

Seulement, les chefs d’accusation ayant conduit à l’interpellation de plusieurs hauts fonctionnaires, étaient morts dans l’œuf par faute de preuves contre BLA. Le ministère public avait donc misé sur le « faux et usage de faux » que Me Anges Kevin Nzigou avait balayé du revers de la main. Il écopera finalement de 5 ans pour avoir « menti sur l’identité de son géniteur » lors de l’initiation de la procédure d’obtention de son certificat de nationalité le 12 mars 2004.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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