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Coup d’État au Gabon : Frédéric Bongo fomente-t-il une vengeance contre le CTRI ?

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Vraisemblablement, le coup de force opéré par les Forces armées gabonaises (FAG) réunies au sein du Comité de transition et de restauration des institutions (CTRI) n’aura pas été du gout de tout le monde. C’est du moins ce que pense savoir le journal confidentiel Africa intelligence qui, dans un article public ce lundi 04 septembre, indique que l’ancien patron des services de renseignements de la Garde républicaine, Frédéric Bongo aurait ruminé de colère après ce coup de force. 

À l’écart du pouvoir depuis plusieurs années, l’ancien directeur général des Services Spéciaux (DGSS), par ailleurs demi-frère du président déchu Ali Bongo Ondimba serait-il prêt à franchir le Rubicon en faisant échouer la transition. En effet, selon des informations relayées par nos confrères à l’annonce de ce coup d’État, ce dernier l’aurait très mal digéré, car n’étant pas en bons termes semble-t-il avec le désormais président de la transition, le Général de Brice Oligui Nguema. 

Frédéric Bongo veut-il venger son demi-frère après le Coup d’État au Gabon ?

« En séjour en Guadeloupe avec le judoka français Teddy Riner, Frédéric Bongo a rallié Paris en urgence au lendemain du coup. Il a tenté de faire passer le message aux autorités françaises des risques de déstabilisation et prédit un putsch dans le putsch », rapporte Afrique intelligence. Pis, le confidentiel indique que ce dernier  aurait activé son réseau parmi les généraux, avec qui il est resté en contact dans le but semble-t-il d’un plan de riposte contre le Comité de transition et de restauration des institutions.

Si pour l’heure cette information reste dans l’ordre de l’hypothétique, les supposées velléités de l’ancien directeur général des Services Spéciaux risqueraient de ne pas prospérer. En effet, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema a officiellement prêté serment ce lundi 04 septembre à Libreville et ce dernier bénéficie clairement non seulement du soutien du peuple gabonais, mais aussi d’une grande partie de la classe politique et la société civile.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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