Coup d’Etat au Bénin : le gouvernement parle de «mutinerie avortée»
Quelques heures après l’irruption d’un petit groupe de soldats à la télévision nationale revendiquant un coup d’État, les autorités béninoises ont réagi pour minimiser la portée de l’évènement. Le ministre de l’Intérieur, Alassane Séibou, évoque une « tentative de mutinerie » rapidement maîtrisée par les forces loyalistes.
L’onde de choc a été brève, mais réelle. Dans la matinée, un petit contingent de militaires est apparu à l’antenne de la télévision nationale béninoise, affirmant vouloir renverser les institutions. Une séquence qui a immédiatement suscité interrogations et inquiétudes.
Dans une communication ferme, le ministre de l’Intérieur Alassane Séibou a tenu à réduire la portée de l’évènement. Il a parlé d’un « groupuscule ayant tenté une mutinerie », dénonçant une initiative minoritaire visant à « déstabiliser l’État et ses Institutions ».
Les forces loyalistes à la manœuvre
Selon les autorités, les forces de défense et de sécurité loyalistes seraient intervenues rapidement pour reprendre le contrôle des installations stratégiques. « Les forces armées sont restées républicaines », a assuré le ministre, affirmant que leur riposte aurait permis de neutraliser les mutins et de rétablir l’ordre.
Le gouvernement béninois soutient que les instigateurs de l’opération ont été maîtrisés ou mis hors d’état de nuire, sans que davantage de détails ne soient pour l’heure communiqués.
Retour au calme, communication maîtrisée
Pour le pouvoir en place, l’objectif est clair : rassurer la population et les partenaires internationaux. « La situation est désormais sous contrôle », a insisté Alassane Séibou, alors que la capitale, Cotonou, connaissait un regain d’attention sécuritaire.
Si l’évènement n’a duré que quelques minutes à la télévision nationale, il interroge cependant sur la solidité de la chaîne de commandement militaire et sur la sensibilité du pays aux turbulences régionales.








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