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Cosumaf: une semaine de l’investisseur sous le signe des instruments et produits financiers digitaux

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Organisée par la Cosumaf dans le but de « valoriser les diverses initiatives et de rappeler quelques réflexes aux investisseurs (…) tout en donnant au public les clefs de compréhension des concepts financiers » comme le soulignait son président Nagoum Yamassoum, la semaine internationale de l’investisseur qui a pris fin ce jeudi 14 octobre, a mis en évidence un ensemble de nouveaux instruments et produits financiers digitaux. Que ce soit les crypto-monnaies qu’il est nécessaire d’encadrer, ou les obligations vertes qu’il est nécessaire d’introduire à la BVMAC, la Cosumaf a mis un accent aigu sur ces nouveaux produits financiers.

Pour cette cinquième édition du World Investor Week, la Commission de Surveillance du Marché Financier de l’Afrique Centrale (Cosumaf) a mis les petits plats dans les grands. Que ce soit en termes de contenus avec notamment la réglementation, les risques et les opportunités des instruments et produits financiers digitaux en Afrique Centrale, ou en termes de personnalités présentes avec notamment Abbas Mahamat Tolli, Gouverneur de la BEAC ou encore César Ekomie-Afene, Président de la FANAF, la Commission de Surveillance a mis « l’éducation boursière » au coeur des débats.

En effet, dans un contexte où se multiplient cryptomonnaies, crowdfunding et services financiers électroniques en tous genres, l’organe en charge de la ​protection de l’épargne investie en valeurs mobilières, a tenu à présenter aux étudiants, chercheurs, entrepreneurs, travailleurs, cadres, chefs d’entreprise et autres consultants et investisseurs, les risques et opportunités qui entourent ces nouvelles formes de monnaie. Une initiative visant donc à faire leur « éducation boursière (…) à l’ère de la digitalisation des instruments financiers et de la gestion collective ».

Avec en toile de fond l’acquisition de réflexes axés sur la compréhension de ces produits financiers, l’analyse des coûts et risques associés à leur souscription, l’identification des avantages d’ « intérêts composés », ou encore l’intérêt de diversifier ces placements ou souscriptions à des produits financiers, il était donc question pour la Cosumaf de faire le tour des principaux sujets qui englobent l’activité boursière. Aux côtés de l’Organisation Internationale des Commissions de Valeurs (OICV), mais également d’opérateurs privés bien connus comme Afriland Bourse et Investment, filiale d’Afriland First Bank SA, la Cosumaf a donc donné au public « les clefs de compréhension des concepts financiers ».

A noter qu’en marge de cette « immersion totale, à 360° au cœur de l’écosystème du marché financier de la zone CEMAC » comme indiqué par son président, Nagoum Yamassoum, le régulateur s’est dit prêt à introduire des Obligations vertes, sociales et responsables, à la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC). Des obligations répondant pleinement « aux besoins environnementaux, sociaux des pays d’Afrique centrale ».

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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