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Conflit homme-faune: les populations de la Ngounié plaident pour la mise en place de barrages sonores

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Les populations d’Ilendo, un regroupement de villages du département de la Mougalaba (Guietsou) dans la province de la Ngounié se sont rencontrées il y a quelques jours. Durant cette rencontre, il était question pour les habitants de ces zones rurales d’opter pour la mise en place des barrages sonores pour faire reculer les éléphants, qui causent d’énormes dégâts dans les plantations.

Ayant été victimes plusieurs fois des éléphants dévastateurs de plantations, les populations des villages Mandji-Dakar, Bilingui, Wéliga, Masaya, Nyanga, Imanga et Ilendo-centre se sont retrouvées autour des autorités de leur localité pour trouver des solutions dissuasives contre ce phénomène. Au cours de cette rencontre, la majorité des plaignants a opté pour des barrières sonores faites avec des boîtes de conserves rattachées aux fils entourant la plantation. Ceci dans l’optique d’éviter au maximum de tuer cette espèce intégralement protégée, et ce, même en situation de défense.

Les femmes n’ont pas été en marge des contributions. En effet, ces dernieres ont proposé un système qui vise à accrocher des vêtements non utilisés au niveau des souches et troncs d’arbres, surtout de couleur blanche et rouge dans les plantations pour dissuader les animaux d’y pénétrer. « Je pense que l’on ne peut faire qu’avec nos moyens du moment. Il faut que l’Etat nous vienne en aide pour sauver nos cultures, car tuer un des éléphants revient aujourd’hui à chercher des ennuis avec la justice », a déclaré une des participantes à la réunion.

En réponse à ces plaintes, le gouvernement teste un système de barrage électrique autour des plantations dans la province de l’Ogooué-Ivindo (nord-est). Avant d’envisager une autre option telle que la battue dans les zones décimées et confirmées par les agents des Eaux et Forêts. A cet effet, une mission d’inspection interprovinciale d’une délégation conduite par le président du Conseil économique social et environnemental (CESE), René Ndemezo’Obiang, a été lancée afin de se rendre compte des dégâts causés par les éléphants et les primates.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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