Conflit Homme-faune: encore une victime d’attaque d’éléphant à Kango
Il ne se passe plus un jour sans que la problématique du conflit Homme-faune ne soit remise au goût du jour. Le dernier fait en date est survenu le mercredi 17 novembre à Niamadzele, un village du département du Komo-Kango, dans la province de l’Estuaire où un compatriote répondant au nom d’Alban Loundou a été tué au cours de l’attaque d’un troupeau de pachydermes, rapporte l’Agence gabonaise de presse (AGP).
Selon nos confrères, les faits se seraient déroulés le mercredi 17 novembre 2021 aux environs de 17 heures dans un village situé à 20 kilomètres de Nzong-bourg, village du département du Komo-Mondah. Ce jour-là, Alban Loundou accompagné de Rolande Moanda se serait rendu dans ses plantations pour s’approvisionner en produits alimentaires. Une fois terminé, ils auraient fait la rencontre d’un troupeau d’éléphants. Lesquels les auraient chargés.
Durant l’attaque, l’un des pachydermes aurait chargé Alban Loundou, lui transperçant la poitrine d’un côté à un autre à l’aide de ses pointes d’ivoire. Le choc aurait été si violent que la victime aurait été projetée et se serait vidée de son sang avant de passer de vie à trépas. Alertés, les éléments de la brigade de gendarmerie de Kango se seraient rendus sur place pour le constat d’usage. Un énième drame devenu fréquent dans certaines zones du pays et qui a fortement été décrié par les populations qui s’en plaignent depuis plusieurs mois déjà tout en réclamant réparation et que des solutions pérennes soient adoptées.
Le décès d’Alban Loundou au village Niamadzele et le fait que les animaux arrivent de plus en plus près des habitations, intervient quelques mois après les troubles enregistrés à Mékambo dans le département de la Zadié qui avaient causé la mort d’un écogarde en mai dernier. Des incidents qui rentrent toujours dans le cadre du conflit Homme-faune sur lequel le gouvernement tarde à se décider et qui a conduit les femmes de Makokou le 15 novembre dernier à organiser un mouvement d’humeur.