Conflit homme-faune : déjà 1863 barrières électriques installées !
Dans le cadre de la lutte contre le conflit homme-faune, 1863 barrières électriques ont été installées à travers le territoire de l’ONG Space for Giants. Selon les informations relayées par l’agence gabonaise de presse (AGP), cette pose est le résultat d’une collaboration entre l’ONG et le gouvernement. Une action qui vise à réduire les dégâts causés par l’intrusion des éléphants dans les champs des populations.
Impulsées par le ministère des eaux et forêts, les barrières électriques ont pour objectif de ramener la paix dans la relation entre l’homme et l’animal. Un projet qui a déjà porté ses fruits tant il a montré l’impact de ce dispositif répulsif dans les communautés où elles sont installées. Toute chose favorisant la cohabitation pacifique entre les deux parties après de nombreuses tensions observées ces dernières années.
Vers la baisse progressive des conflits
C’est du moins ce qu’on peut dire car, le projet de coexistence homme-éléphant signé en mars 1025 et financé par l’initiative pour la forêt Afrique centrale (CAFI), a pour objectif l’installation de 1800 clôtures d’ici mars 2027. Sur le terrain les avancées sont remarquables. En effet l’ONG accréditée Space For Giants, a posé 757 nouvelles clôtures entre le 15 mars et le 31 octobre, indique le confrère. Soit un progrès de 84,11% sur le rendu final.
Pour le gouvernement, cette mobilisation « témoigne de la reconnaissance du travail que nous accomplissons…Nous poursuivrons nos efforts afin de maintenir les éléphants à l’écart des zones cultivées et d’identifier des moyens durables de développement pour les agriculteurs et les communautés villageoises », a indiqué Éric Chehoski, directeur national de Space for Giants.
Avec cette pose de 1863 barrières électriques dont 200 doivent être posées par province, les populations devraient bientôt souffler un ouf de soulagement devant ce combat qu’ils mènent depuis de nombreuses années et dans lequel ils perdent leur culture sous les pattes des géants de la forêt. Vivement que ce projet porte les fruits escomptés et restaure le calme dans les champs.









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