Derniers articlesSOCIETE

Concours de la magistrature : désorganisation et incertitudes pour les candidats

Ecouter l'article

Le concours national de la magistrature, organisé ce samedi 23 août 2025 à Libreville, a été marqué par de graves dysfonctionnements qui ont semé confusion et indignation parmi les candidats. Retards, manque de mobilier, absence de communication officielle : autant d’irrégularités qui interrogent sur l’organisation d’un concours pourtant censé refléter l’exemplarité de la fonction judiciaire.

Des conditions matérielles défaillantes. Dès les premières heures, plusieurs candidats ont signalé l’absence de tables-bancs en nombre suffisant, contraignant certains à partager le même mobilier. Une situation inconfortable, peu propice à la concentration, qui tranche avec l’exigence de rigueur attachée à ce type d’épreuve.

À cela s’est ajouté « un démarrage chaotique », à en croire plusieurs candidats.  Les  forces de l’ordre, chargées d’assurer la sécurité et la surveillance, n’étaient visibles qu’à partir de 8h30, la première épreuve n’a débuté qu’à 10h30, bien au-delà de l’horaire initialement prévu.

Des retards interminables et un manque de communication

Selon plusieurs candidats ayant contacté la rédaction de Gabon Media Time, la deuxième épreuve n’avait toujours pas commencé en milieu d’après-midi. « Il est bientôt 18 heures et on nous parle d’un problème lié à la SEEG », confie une candidate, dénonçant l’absence totale de communication claire sur la cause des retards.

Plus préoccupant encore, aucune vérification systématique des pièces d’identité n’a été effectuée avant le début des épreuves, une faille qui alimente les critiques sur la fiabilité du processus.

Une crédibilité du concours en jeu

Dans un concours aussi prestigieux et sélectif que celui de la magistrature, censé refléter la rigueur et la transparence de l’institution judiciaire, ces manquements jettent une ombre sur la crédibilité de l’organisation. Les candidats, déjà soumis à une forte pression, se disent plongés dans « une attente interminable et une incertitude totale », susceptible d’affecter leurs performances.

Sollicitée, la rédaction de Gabon Media Time n’a pas pu obtenir la réaction d’un membre du comité d’organisation. Nos colonnes restent ouvertes à toutes précisions de la part de l’École nationale de la magistrature, afin d’éclairer l’opinion publique sur les causes réelles de ces dysfonctionnements.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

GMT TV

Bouton retour en haut de la page