Commerce: la Banque mondiale exhorte le gouvernement à réduire le nombre de points de contrôle
Le vendredi 09 décembre dernier, la Banque mondiale a dévoilé sa Note de conjoncture économique du Gabon. Occasion pour l’institution financière internationale de relever les principales difficultés qui constitue un véritable frein au développement du commerce des matières premières agricoles notamment la problématique des
Déjà pointé du doigt par le Comité de pilotage du Programme de réformes économiques et financières (Pref-Cemac) les tracasseries et la corruption sur les corridors frontaliers entre le Gabon et le Cameroun était une fois de plus à l’index lors de la présentation du Mémorandum économique et de la Note de conjoncture économique du Gabon. Selon une enquête de l’institution financière internationale, 24 % des commerçants disent être soumis à des frais discrétionnaires dans les postes de contrôle tout au long du corridor commercial.
Une situation préjudiciable pour le commerce interfrontalier puisque la multiplication des postes de contrôle a une véritable incidence sur le coût total payé pour le dédouanement d’un camion de dix tonnes de marchandises entre le Cameroun et le Gabon soit environ 46 %. « En moyenne, un camion de 20 tonnes transportant des marchandises de la frontière camerounaise à Libreville s’attend à être arrêté à plusieurs points de contrôle – plus précisément, à 44 arrêts, soit une fois tous les 10,8 kilomètres. », indique la Banque mondiale.
A noter que ces agissements sont imputables aux autorités compétentes dans ce domaine a également un impact sur le coût du transport des produits agricoles au Gabon avec comme effet une hausse du coût des produits sur les marchés.