Cocobeach: Tchatcho et ses complices aux arrêts pour trafic de chanvre
Dans la nuit du samedi 31 juillet au dimanche 01 août 2021, des éléments de la brigade de Gendarmerie ont mis la main sur trois hommes ayant en leur possession une importante cargaison de chanvre indien à Cocobeach, chef-lieu du département de la Noya dans la province de l’Estuaire. La saisie a été faite alors que les trois individus s’apprêtaient à envoyer la marchandise à l’intérieur du pays, rapporte le quotidien L’Union.
Décidément, les mauvaises habitudes ont la peau dure. Cette assertion sied bien à la situation que vivent actuellement un ressortissant équato-guinéen, dénommé Joachim Alloh Ebang alias Tchatcho, qui n’est pas à son premier coup d’essai et Ogunkalu plus connu sous l’appellation de Blessing et Iwajomo Moses Aghone, tous deux de nationalité nigériane.
Des sources judiciaires assurent qu’arrivé au débarcadère, « Tchatcho » aurait joint au téléphone ses complices, les deux Nigérians pour les informer de ce que « la mission est bien accomplie ». Ces derniers devaient convoyer la marchandise dans un clando en direction de Libreville et Lambaréné. Une fois au poste du village Noayong, les agents passent le véhicule au peigne fin après le contrôle des pièces d’identité.
Dans la malle arrière, les gendarmes tombent sur cinq sacs de vêtements au milieu desquels sont dissimulés des ballots de chanvre indien que les propriétaires ont imbibés de parfum afin de neutraliser l’odeur. Constatant qu’ils risquent gros, les deux Nigérians vont prendre la fuite avant de revenir négocier avec les agents pour qu’ils ne soient pas arrêtés. Les Forces de l’ordre jouent le jeu et parviennent à mettre la main sur les présumés dealers.
La culture, la vente et la possession de chanvre indien à des fins récréatives étant illégales au Gabon, toute possession de cannabis peut entraîner de sévères sanctions. C’est ce à quoi sont exposés Joachim Alloh Ebang alias Tchatcho, Ogunkalu plus connu sous l’appellation de Blessing et Iwajomo Moses Aghone. Les trois hommes seront certainement déférés devant le parquet avant d’être placés sous mandat de dépôt par le juge d’instruction.