CNAMGS : après le cambriolage, le syndicat dénonce une «campagne de désinformation»

Le vol d’un disque dur à la direction générale de la CNAMGS continue de susciter des interrogations. Pour le Syndicat national des agents (SYNA-CNAMGS), interrogé par L’Aube n°436 paru ce lundi 22 septembre 2025, l’affaire relève d’un « simulacre » visant à ternir l’image de l’institution. Son secrétaire général, Haviny Obame, estime que les données emportées étaient de toute façon sécurisées dans les serveurs internes, rendant « ce forfait ridicule et sans effet ».

Un cambriolage « sans impact » mais lourd en symboles. Le syndicaliste rappelle que la CNAMGS dispose d’une direction du système d’information chargée de la sauvegarde quotidienne des données sensibles. « Les auteurs de ce ridicule forfait sont, soit des idiots, soit des apprentis sorciers », a-t-il lâché à nos confrères, soulignant que les salaires ont été payés normalement. L’enquête ouverte devrait, selon lui, rapidement mettre en lumière les véritables motivations des cambrioleurs.

Acharnement contre la direction générale

Dans la foulée de ce cambriolage, des rumeurs ont circulé sur une prétendue interpellation de la directrice générale, Nadia Christelle Koye. De la « désinformation grossière », selon le syndicat. « Certains individus cherchent manifestement à salir son image alors qu’elle continue son travail », affirme Haviny Obame, qui défend le management de la DG.

Entre justice et climat social fragile. Si le syndicat réaffirme sa confiance dans la direction générale, il dénonce en revanche les conditions d’interpellation récentes de certains agents par les services spéciaux. « Nous soutenons nos collègues dans le cadre de la présomption d’innocence et exigeons que la procédure soit menée dans les règles de droit », rappelle le SG.

Pour les agents, la répétition de ces épisodes (cambriolage, rumeurs, arrestations) affaiblit davantage un climat social déjà tendu. « Il est temps de renouer avec un dialogue sincère et apaisé », plaide le SYNA-CNAMGS, alors que la CNAMGS reste un acteur clé de la politique sociale du pays.