CLR: le ministère de l’Intérieur prend fait et cause pour Nicole Assélé
Le bras de fer né de la décision d’exclusion définitive du Centre des libéraux réformateurs (CLR) de Nicole Assélé est loin d’avoir trouvé son épilogue. Et pour cause l’entrée en scène du ministère de l’Intérieur qui a retoqué formellement cette décision qui selon lui ne cadre pas avec les dispositions statutaires, devrait mettre une fois de plus le feu aux poudres.
En effet, saisi en date du 1er mars 2022 pour acter la décision n°0003/PF/CLR/2022 portant exclusion définitive du Centre des libéraux réformateurs du délégué général de cette formation politique, le ministère de l’intérieur a décidé de rejeter cette mesure prise par le président fondateur Jean Boniface Assélé.
« Après examen, il ressort que l’organe décisionnel saisi pour entériner cette décision, tout comme l’instance disciplinaire chargée de conduire la procédure qui a abouti à l’exclusion du Délégué General, se situent en marge des dispositions statutaires, les décisions d’exclusion étant dévolues à deux principaux organes, le conseil de discipline et le conseil politique », a fait savoir le Ministre de l’Intérieur Lambert-Noël Matha dans un courrier daté du 14 avril 2022.
Selon des proches de Nicole Assélé, la décision de radiation prise contre cette dernière aurait été faite en violation flagrante des statuts et règlement intérieur du CLR notamment l’article 77 alinéa 2 des statuts du congrès extraordinaire de ce parti qui dispose que « le Conseil politique du parti est le seul compétent pour prononcer l’exclusion ou la réinsertion d’un membre du parti ».