Climat des affaires: clap de fin pour le rapport «Doing Business» de la Banque mondiale
Après l’enquête et les audits diligentés par la direction générale qui accusaient nommément la Chine, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, l’Azerbaïdjan et surtout qui mettaient en cause l’actuelle patronne du FMI, Kristalina Georgieva, alors directrice exécutive de la Banque Mondiale, le groupe a décidé de mettre fin à son rapport « Doing Business » sur le climat des affaires. L’annonce a été faite il y a quelques jours par l’institution internationale.
Alors que le Gabon multipliait les efforts en faveur d’une amélioration de son score dans le prochain classement, le groupe de la Banque mondiale a décidé de mettre un point final à l’élaboration et la publication de son rapport annuel sur le climat des affaires. L’annonce a fait l’effet d’une bombe il y a quelques jours, après qu’une enquête et des audits diligentés par la direction générale, ont accusé nommément la Chine, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, l’Azerbaïdjan.
En effet, mettant également en cause l’actuelle patronne du FMI, Kristalina Georgieva, alors directrice exécutive de la Banque Mondiale, ce rapport a ainsi pu établir que des manipulations de données avaient été effectuées notamment dans les éditions de 2018 et 2019. Un discrédit jeté sur « la confiance dans les travaux de recherche du Groupe de la Banque mondiale qui sont pourtant d’une importance capitale et guident les actions des décideurs politiques ».
Déjà remis en cause par le passé par certains Etats qui le jugeaient peu pertinent, le doing business, qui passait en revue l’environnement des affaires de pays membres de l’institution en distribuant bonus et malus aux Etats en fonction de leurs niveaux d’efficacité, tire donc sa révérence. Un mal nécessaire pour certains observateurs, qui appellent dès lors à un changement de paradigme soulignant le fait que la Banque Mondiale ne pouvait être juge et partie.